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Vierzonitude

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Le maire de Vesoul va voir Vierzon !

Publié par vierzonitude sur 6 Avril 2019, 08:55am

Dix ans après avoir vu Vesoul, le maire de Vierzon, Nicolas Sansu invite donc le maire de Vesoul, Alain Chrétien, à voir Vierzon. C'est à l'occasion de l'inauguration de la place Jacques Brel que les deux villes se rapprochent. Les deux hommes se connaissent déjà : en juillet 2017, Nicolas Sansu s'était rendu à Vesoul pour une étape du Tour de France. Voilà donc une boucle bouclée : le maire de Vesoul à Vierzon est une bonne chose, 41 ans après la mort de Jacques B rel, 51 ans après la chanson Vesoul, le grand Jacques remonte dans l'estime de Vierzon.

Est-ce que ceux qui sont à l'origine de ce regain d'amour pour Jacques Brel auront une petite place le 8 juin, aux côtés de France Brel, la fille de jacques qui viendra aussi ? Car soyons justes, s'il n'avait fallu compter que sur la bonne volonté des élus de la ville de Vierzon, il n'y aurait pas de place Jacques Brel et le chanteur serait toujours aussi boudé...

Le maire de Vesoul va voir Vierzon !

Post du 6 juillet 2017 : Il n'y a que Jacques Brel (et le vélo !) pour réunir, et avec le sourire, sur une même photo, un maire UMP, Alain Chrétien de Vesoul, et un maire communiste, Nicolas Sansu, de Vierzon. Nicolas Sansu est allé, ce jeudi matin, au départ de l'étape Vesoul-Troyes du Tour de France et il en a profité pour rencontrer son homologue vésulien. La dernière visite de Nicolas Sansu à Vesoul date de 2009, avec un collectif de passionnés de Jacques Brel. Sans doute que le succès des produits estampillés Brel, en vente à l'office de tourisme, a fait changer le maire de Vierzon quant à sa perception de Jacques Brel. Bon, on apprécie l'image et le clin d'oeil à Brel. Maintenant, il ne faut pas s'arrêter en si bon chemin ! C'est qu'il y a une place Jacques Brel à inaugurer à Vierzon... Sinon, le maire de Vierzon sur le Tour de France, ça ne sentirait pas l'étape vierzonnaise pour 2018 ou 2019 ça ? 

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U
un autre
08/04/2019 21:31
Joli panier garni.
Répondre
A
Arc en ciel
06/04/2019 18:14
L'histoire politique de Vierzon est pleine d'inspiration.notamment en matière de slogans.Voilà quelque chose qu'on pourrait créer sur l'esplanade Jack Brel:un mûr ou un support que recenserait des slogans politiques ou sportifs vierzonnais.Un peu comme les dazibaos chinois.Par exemple:pour les sav,qu'elle est belle ma D2.Pour les prédateurs,Vierzon champion!Cholet,éliminé!En politique:Ne coulons pas Vierzon!Votons Jean et Max pour créer 1000 emplois.Ou alors en 1997:"Mettre les milliards au services des hommes!Voilà l'alternative!"
Répondre
J
Jean-max Riquier
06/04/2019 17:48
Avec Sansu,le bla bla c'est fini!Il a fait de Vierzon une ville unie.
Répondre
V
vierzonitude
06/04/2019 18:04
Jolie rime
J
Jack Langmann
06/04/2019 17:41
Le Maire de Vierzon Nicolas Sansu,quel bel homme!!!Avec lui,votons pour LA CONFIANCE DANS LA CONTINUITÉ!
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L
LoL
06/04/2019 11:50
Prochaine inauguration de la place Jacques Brel, sûrement sabrée à la Véoloise, petit cru qui monte en flèche dans la région centre et surtout à Vierzon grâce à nos élus! :-) <br /> <br /> Pub: La Véoloise, petit vin pétillant sans bulle et sans alcool, arrosé abondamment de subventions et de primes ensoleillées, vous apportera l'ivresse de sa fraicheur et son goût du dégout pour les autres boissons sucrés au passage sous vos yeux.<br /> <br /> La Véoloise , se consomme sans modération depuis peu, et n' arrose non pas vos jardins, mais plutôt vos factures annuelles!.<br /> <br /> Alors ne soyez plus assoiffé ,dorénavant CONsommez la Véoloise, et faites des heureux !! :-)
Répondre
M
M
06/04/2019 14:14
C'est marrant mais personne ne s'étonne des prix du gaz, de l’électricité, des transports et même du prix du pain. Alors que chacun même pris séparément coûte bien plus chère.
D
Don Barto
06/04/2019 10:19
Vierzon avec Larem ça roupille,avec Sansu ça frétille.
Répondre
P
Philippe Point
06/04/2019 10:18
Bravo Nicolas.Super initiative.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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