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Vierzonitude

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Subventions aux associations sportives et autres

Publié par vierzonitude sur 3 Avril 2024, 16:17pm

Subventions aux associations sportives et autres
Subventions aux associations sportives et autres
Subventions aux associations sportives et autres
Subventions aux associations sportives et autres
Subventions aux associations sportives et autres

Débat issu du P.V du dernier conseil municipal :

La Maire
Des questions ? Monsieur DESNOUES (élu de l'opposition NDLR)

Monsieur DESNOUES
Question, puisque je fais du budget dans mon travail, comment est-ce qu’on peut aujourd’hui verser une subvention à Vierzon Football pour anticipée des problèmes de trésorerie.

La Maire
C’est un acompte sur trésorerie.

Monsieur DESNOUES
Non, c’est écrit « pour éviter des difficultés de trésorerie ». Ça sous entend que le Vierzon Football a des difficultés de trésorerie.

La Maire
Non, non c’est faux. C’est pour éviter justement un problème de trésorerie.

Monsieur SANSU
Monsieur DESNOUES nos grosses associations ont des salariés et donc un certain nombre de charges tous les mois. Si vous votez la subvention en avril, ils l’auront en mai, ça veut dire que pendant 4 mois ils n’auront rien. C’est pas possible. On ne va leur demande d’aller à banque faire un découvert de 30 ou 40 ou 50 000 € pour couvrir leurs dépenses courantes, ça n’est pas
possible.

Monsieur DESNOUES
Monsieur SANSU, 22 000 €. Un salarié moyen coût, charges comprises, entre 4 et 5 000 € par mois. Je ne sais pas combien de salarié à le Vierzon Football, mais globalement 22 000 € c’est un mois, charges comprises pour 4 à 5 salariés donc ne me dite pas que c’est ça qui va les faire vivre. Et 22 000 €, combien le Vierzon Football a touché l’année dernière de la Fédération Française pour les passages de la coupe de France.

Monsieur SANSU
Si on fait ça c’est pour leur permettre de passer le cap sans problème. Ça veut dire justement qu’ils ont une trésorerie qui n’est pas si mal que ça. Je vous rappelle que dans les années précédentes on faisait la moitié de la subvention. Là on est très loin de la subvention estimée. Là justement c’est parce qu’ils ont un peu de disponible qu’ils peuvent se permettre de toucher que 22 000 €. On ne va pas les mettre en difficulté au mois d’avril devant un mur de trésorerie et de les mettre en difficulté avec leur banque. 

Monsieur MICHOUX (mais pas sûr)
Qu’est ce qui fait que vous êtes pour les S.A.V. et contre le Vierzon Football. C’est la même logique.

Monsieur DESNOUES
Non ce n’est pas la même logique. L’année dernière il y a eu beaucoup plus de subvention au Vierzon Football sous prétexte qu’il avait passé les étapes de la Coupe de France. Aujourd’hui, on a eu quand même, on en avait discuté l’année dernière en Conseil municipal, une attitude des joueurs qui étaient discutables. Je vous rappelle qu’ils avaient fait grève pour avoir leur prime. Aujourd’hui 22 000 € je trouve ça un peu fort.

La Maire
Ils ont quand même 600 licenciés au foot. 

Autre extrait du P.V du dernier conseil municipal, à propos de la subvention de 90.000 euros (au lieu de 65.000 euros pour les SAV Rugby.

M. SANSU

Quand vous dites on ne l’a pas voté et on annonce déjà 90 000 €, c’est vrai que les 90 000 € seront proposés mais il n’empêche qu’on peut déjà le faire même sans à avoir voté les subventions. Les subventions sportives c’est un paquet, c’est le 6574 et on votera ça en paquet, ça fait 550 000 € et on verra à ce moment là comment on fait la répartition. 

Subventions non sportives : 

Subventions aux associations sportives et autres
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Commenter cet article
C
Cincinnatus
03/04/2024 17:47
Etonnant : M. SANSU parle beaucoup et répond à la place du maire. Je croyais que Mme OLIVIER était le maire et que M. SANSU était un simple conseiller municipal. Me serais-je trompé ?
Répondre
T
tenirbon
03/04/2024 23:51
Mais c'est qui ce Monsieur Sansu ???

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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