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Vierzonitude

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Rififi à la fête foraine : après tournez manège, tournez bagarre !

Publié par vierzonitude sur 13 Juillet 2015, 10:09am

Rififi à la fête foraine : après tournez manège, tournez bagarre !
Rififi à la fête foraine : après tournez manège, tournez bagarre !

Catherine et Denis, deux Vierzonnais non-moutons étaient à la Scala...

"Non ma fille, tu n'iras pas à la fête foraine ... Hier soir, en amoureux à la Scala, pizzeria vierzonnaise, tout va bien, il fait bon, le patron, les employés sont charmants et ils ont du mérite. Il y a la fête foraine toute proche c'est cool.... Mais une tension quand même avec la présence de policiers, sans doute venus pour se faire plaise avec des coups de carabine dans les ballons de baudruche et aussi quelques visages pas tibulaires mais presque mais pas de délit de faciès...tout va bien. J'entame ma pizza excellente et je manque de m'étouffer ....non pas par manque de qualité de la pâte mais par un coup de fusil qui vient de raisonner sur la place, à côté de nous.Je me retourne la bouche pleine et un forain est armé d'un fusil, un vrai à la Josh Randall ...ouf il a tiré en l'air !!! il y avait bien du bruit comme des coups de pieds ou de poings dans le premier stand à 50 M de ma pizza. La terrasse de la pizzeria compte beaucoup de touristes de passage qui sont surpris et se demandent si c'est toujours comme ça à Vierzon. Les habitués répondent Oui. Ah ben zut, pour une soirée calme, c'est raté. Une touriste avait même dit avant le coup de feu "ah bien j'ai vouloir voir Vierzon, mais c'est bon là j'ai vu, on aurait dû aller ailleurs..." ça c'était en arrivant. J'ai pensé "une grincheuse" sans doute mais non ... Arrivent ensuite des renforts de police, des voitures banalisées, matraques, gilets par balles, flingues...le forain qui a eut le problème d'attaque de son stand se dépêche de fermer le barriot et dans un élan de grande solidarité superbe, tous les forains ferment à leur tour. Les clients de la pizzeria partent par les rues transversales, les touristes rentrent à l'hôtel, un enfant a peur...et pis nous et ben on reste là, on mange tranquille comme baptiste. Le coup de feu du forain avait pour but bien évidement de stopper la violence et surtout sauvegarder son matériel. 22 H ou même avant, fin de la fête foraine...les renforts de police repartent et des policiers restent de faction. Une altercation avait déja eut lieu vers 19 h et un forain aurait pris un coup dans le dos avec une barre de fer apprend-on. Une fois notre dîner terminé, nous faisons notre ballade digestive entre les stands fermés, triste, noir...nous remontons rue de la République où quelques fangios font du zèle sur 100 M et repartons ...non nous n'avons pas joué à la fête foraine. Dommage !!! je voulais faire un tour au bord du canal, prendre le frais quoi...mais mon mari a refusé, il est beaucoup plus sage que moi."

Rififi à la fête foraine : après tournez manège, tournez bagarre !

Les faits sont flous mais suffisamment graves pour que les gens présents à la fête foraine, dimanche soir, à Vierzon, s'en soient émus abondamment sur les réseaux sociaux. Pour une cause obscure, une bagarre éclate entre les forains présents place du Mail et les Domiens (venus des Dom-Tom) que d'autres appellent plus facilement les Antillais. Certains témoins ont vu au moins une arme pointer le bout de son nez, d'autres des battes de base-ball, certains encore parlent d'un tir de carabine, d'autres non. Plutôt embrouillée... l'embrouille.

Une chose est sûre : la tranquillité de la soirée a été mise à rude épreuve surtout du côté de la pizzeria la Scala. Dans la soirée, Nadia Essayan, conseillère municipale d'opposition est allée sur place : "Je suis allée voir ce qui se passait en ville ce soir. Des bagarres entre forains et domiens. La police était là, et le calme est revenu. Ils surveilleront demain et mardi, avec des effectifs renforcés" écrit sobrement l'élue sur son compte Facebook. C'est étrange, même avec une caméra de vidéo-surveillance installée face à la Scala, sur le mur du centre administratif, il y a encore des problèmes en centre-ville ? Fête foraine, jardin de la Française... Certains vont encore dire qu'en parler fait grimper le Front national. Seulement, parler de la réalité qui dérange c'est une chose, remédier au problème c'en est apparemment une autre. Vierzon semble changer irrémédiablement de visage mais ce n'est pas celui qu'on aimerait voir. Mais chut... La voiture du Oui-Oui va passer et tout se passera bien...

Rififi à la fête foraine : après tournez manège, tournez bagarre !
Rififi à la fête foraine : après tournez manège, tournez bagarre !
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C
carla
14/07/2015 23:11
Bonsoir j étais aussi ce soir là au restaurant à la scala. Nous étions en famille à table, et nous avons vu un homme sortir du coffre de son véhicule un fusil avec une batte en fer, puis il a tiré un coup de feu. Sur le moment j ai eu très peur pour tout vous dire j étais même en panique surtout avec avoir entendu un deuxième coup de feu! Nous avons attendu un peu avant de partir le temps que ça se calme. J étais outre de voir les gens à table avec leur enfants sans même réagir ou fuir! La serveuse est même venu nous voir pour nous demander " tout se passe bien? " et nous explique l'histoire apparemment un antillais à frapper un peu trop fort sur la machine et donc le forain lui a demandé de faire doucement et l 'antillais lui a très mal répondu c est la que ça a commencer! C est vraiment incroyable, les gens sont des sauvages! Du coup on voulait se balader mais nous sommes rentrés
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V
vierzonaise
14/07/2015 10:53
Je trouve injuste que l'on marque n'importe quoi et non la vrai histoire ... Pourquoi vous dite pas que tout a commencer a cause des gens du voyage ... Jdit bien les gens du voyage et non les forain . Quand vous avait une personne des gens du voyage (féminine) qui met de la bombe a crimo dans la tete d'une antillaise forcement les antiller sont la enfin bref je defend personne mais a chaque fois qu'il y a un souci cest de la faute des antillais pfffff
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A
abdel
14/07/2015 20:24
Merci vous faites de la peine meme si cest pas tous des enfants de coeur il ne sont toujours pas resoonsable

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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