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Vierzonitude

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Des étudiants imaginent une maison de la jeunesse et de la culture dans l'ancien Gifi

Publié par vierzonitude sur 3 Octobre 2015, 15:00pm

L'an passé, des étudiants de l'université François Rabelais ont imaghiné un projet de maison de la jeunesse dans l'ancien Gifi de Vierzon. une bonne idée, argumentée. Vierzonitude publie le mémoire dans son intégralité et en a sorti deux extraits significatifs. Dommage que ce genre d'initiatives ne connaissent aucune suite, ne serait-ce qu'une présentation puiblique.

Des étudiants imaginent une maison de la jeunesse et de la culture dans l'ancien Gifi
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Mémoire sur l'implantation d’une maison de la jeunesse et de la culture sur une friche commercialeémoire sur i

Une Maison de la Jeunesse est un lieu d’accueil dédié aux jeunes qui favorise les rencontres et les échanges entre les lycéens de Vierzon. C’est également un guichet d’informations pour accueillir les collégiens, lycéens et étudiants où l’on trouve des informations pratiques pour trouver par exemple un job d’été, ou avoir des bons plans loisirs. Dans cet espace, on peut y faire des représentations, des spectacles avec des artistes extérieurs à la Maison de la Jeunesse ou bien par les élèves eux-mêmes.
Cet endroit permet alors d’utiliser la proximité avec les lycées de Vierzon pour attirer les lycéens en centreville. Sa localisation permet aussi d’attirer les collégiens puisque le cœur de ville est très bien desservi par les bus. De
plus, ce sera un lieu dynamique du centre-ville puisque les élèves le feront vivre. Pour attirer les lycéens, un lieu de détente et de rencontre sera créé afin de répondre aux attentes des étudiants.
Cette maison permet donc aux 15 – 25 ans de leur proposer un établissement spécialisé pour les accueillir, les orienter dans leurs démarches comme le choix de leur études, des aides qu’ils peuvent bénéficiés, des droits qu’ils disposent ou encore les aider dans toutes leurs démarches comme la recherche de jobs saisonniers, la conception de CV…
Cet endroit sera alors un pôle important en centre-ville pour les jeunes puisqu’il proposera les services nécessaires à la jeunesse dans un cadre attirant de rencontre, de détente et de partage.

Des étudiants imaginent une maison de la jeunesse et de la culture dans l'ancien Gifi

Le diagnostic nous a révélé que l’emplacement privilégié en centre-ville est la friche commerciale de GIFI. En effet, comme nous l’avons vu, cet espace sera bientôt au centre du nouvel îlot Brunet-Rollinat à l’entrée Sud du centre ville,
cet îlot comprend un jardin, ce qui rendra le lieu agréable et un parking. De plus, cette zone permet de créer un second pôle dynamique en cœur de ville. En effet les lycéens qui souhaitent venir à la Maison de la Jeunesse doivent descendre
l’avenue de la République s’ils viennent des lycées Henri Brisson, René Cassin ou Edouard Vaillant. Cela devrait donc permettre aux commerces d’avoir un flux plus important de clients. S’ils viennent du Lycée Saint Joseph, les jeunes doivent emprunter la rue Théodore Roosevelt et sont à 5 minutes à
pied.
En violet sur cette carte, le chemin le plus rapide pour se rendre à la Maison de la Jeunesse à partir des lycées Henri Brisson, Edouard Vaillant et René Cassin.
En jaune, le chemin parcouru par les lycéens pour se rendre à la Maison de la Jeunesse.

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Patrick Dazut
03/10/2015 16:43
voila une idée sympathique sur un projet qui mériterait d'être étudié ; par contre l'emplacement sur le site de GIFI ne parait pas très adapté ; pourquoi ne pas créer ce lieu de rencontre et d'accueil sur le site case<br /> qui peut constituer a terme un bel ensemble culturel et ludique ; l'aménagement de l'ilot ROLLINAT n'étant pas encore arrêté il convient surtout de savoir quel sens on veut lui donner : aérer le centre ville , mieux organiser la circulation , créer un lieu symbolique marquant le centre ville , créer un nouveau lieu commercial , associatif, administratif : premier point ,avant de créer un lieu il faut en connaitre la fonction et surtout savoir si cette fonction répond bien aux besoins réels des habitants.il y a la une belle réflexion a lancer
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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