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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


"Je ne vous laisserai jamais dire que Vierzon serait un marchepied"

Publié par vierzonitude sur 8 Novembre 2015, 16:00pm

"Je ne vous laisserai jamais dire que Vierzon serait un marchepied"

Ainsi, selon le premier magistrat de Vierzon, il faudrait faire attention à ne pas critiquer la ville et son maire, sous pretexte de faire grimper le Front national ! C'est ce qui ressort d'une sucullente citation du maire de Vierzon, parue dans la presse locale. Agacé que son opposition lui reproche de ne jamais être à Vierzon, et que surtout, cette ville est un prétexte pour irriguer sa carrière politique, le député-maire et autres étiquettes que nous nous dispenserons de citer faute de place, s'est fâché au dernier conseil municipal.
Si, Vierzonitude l'affirme, Vierzon est un marchepied pour le maire, mais en quoi est-ce grave ? Toute la carrière politique du maire tient à Vierzon et au parti auquel il appartient. Sa présence (nous commencerons à partir de là) dans l'opposition municipale, sa montée en puissance, sa vice-présidence au conseil général de l'époque, son élection de maire, de député, sa visibilité médiatique, sa commission d'enquête sur la baisse des dotations d'Etat, la tête de liste aux régionales sans vouloir être élu... Qu'il le veuille ou non, le maire de Vierzon a fait de la politique son métier ce qui est une prouesse dans une ville de 27.000 habitants. Avant lui, Jean Rousseau aussi l'avait fait, après une courte insertiond ans l'éducation nationale, et à ceci près qu'il n'a jamais été député et maire en même temps.
Alors, si Vierzon n'a pas servi de marchepied à l'actuel maire... Répétons-le, ce n'est pas un problème, à la seule condition que ce que Vierzon lui a donné, il le rende. Et la critique de l'opposition n'est pas une critique unique de l'opposition, d'ailleurs. Il est vrai que lorsque le député contrecarre le gouvernement socialiste à la tribune de l'assemblée nationale, il n'est pas à Vierzon pour régler les problèmes du quotidien. Car c'est bien cela que réclament les Vierzonnais (les limitants et les sympathisants eux se pâment dès qu'il respire...), régler les problèmes du quotidien. Les élus et le député en premier n'ont-ils aps décidé de créer des permanences qui n'existaient pas avant parce qu'il y avait une demande des Vierzonnais ?
Car les grandes théories nationale et internationale, sur les causes ou pas de la dette grecque, par exemple, c'est une chose, mais la ville de Vierzon en est une autre. Et si les dotations d'Etat à notre bonne cité est un combat légitime, et lié directement à son état de délabrement, les solutions locales ne viendront pas uniquement d'une commission de l'assemblée nationale qui tient son maire à distance, mais bien d'une volonté politique vierzo-vierzonnaise.
Vierzon en marchepied, on a connu pire. C'est bien beau une déclaration d'amour, "Vierzon, c'est ma vie, ma ville, j'y suis revenu parce que j'en mourrais d'envie et qu'ailleurs je mourrais d'ennui". Mais quel ailleurs ? Parce que de mémoire de Vierzonitude, on en se souvient que le maire soit parti bien loin de Vierzon...
Ajoutons pour la petite historie que la re-prise de Vierzon des mains du social-traître Jean Rousseau était aussi et surtout, une histoire familiale et politique. Il faut juste le reconnaître. Reconnaître que Vierzon doit rester un bastion communiste, une ville rouge, même la seule s'il le faut. Question de fierté. Quant à accuser les autres qui ne sont pas d'accord avec le maire de faire le jeu du Front national, rappelons que les précédentes élections, municipales, législatives, européennes, départementales et bientôt régionales, n'ont pas besoin des critiques des autres pour faire grimper le Front national.
Il faudrait, donc à Vierzon, se taire et aquiescer. Si une politique de proximité faisait rage dans cette ville, si les problèmes vierzonnais étaient réglés au lieu de trouver des boucs émissaires pour ne pas le faire, si les élus se sentaient concerner par cette ville, en tant qu'entité citoyenne et non pas monnaie d'échange politique, si les élus, bien que ceci ne les intéressent pas, arrêtaient de se regarder le nombril et surtout, si la majorité acceptait la critique, nous n'en serions pas là.
L'argument du Front national est un mauvais argument. Il permet juste de vouloir faire taire une opposition (et taire au passage ceux qui s'opposent d'une façon citoyenne, suivez notre regard...) qui, et la majorité a de la chance, n'est pas aussi virulente et pugnance qu'une certaine autre opposition qui est aujourd'hui incarnée dans la majorité...

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C
Le fn sert beaucoup en multifonction, s'il n'existait pas, il faudrait l'inventer, Mitterrand c'en est chargé, merci la gaaauuuccchhhe.
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M
Un escalator
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