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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La ville vend le club house du golf de la Picardière

Publié par vierzonitude sur 26 Mai 2016, 18:30pm

La ville de Vierzon a décidé de vendre à la SCI ACM qui l'a demandé, des terrains communaux situés à la Picardière et composés d'un club house et de ses bâtiments techniques. Les terrains d'une superficie totale de 3 000 m² environ correspondent à différentes parcelles communales.
La ville va ainsi empocher 225.000 euros. Belle opération qui va lui permettre, dans les faits, de pouvoir financer une partie des 744.000 euros d'acquisitions de bâtiments rue Armand Brunet.
Le monde est petit à Vierzon. Rappelons, pour l'anecdote que la démolition de l'ancien Gifi a été ardemment réclamé par l'un des vice-présidents de l'Office du commerce et de l'artisanat, Nicolas Lesage.
Ce dernier vice-préside l'office municipal du commerce et de l'artisanat dont Alain Lohou est le président ainsi que le président du golf et le gérant de la SCI qui achète les terrains à la ville. D'un côté, la SCI devient propriétaire du club house et des bâtiments techniques pendant que la ville touche un chèque de 225.000 euros. En fait tout le monde est content. Et l'avenir de la ville n'en sera que plus brillant.

Golf de la Picardière

Golf de la Picardière

Le golf de la Picardière offre aux joueurs néophytes une palette d'installations que chacun apprécie à sa mesure : - Un vaste practice avec postes couverts, putting green... - Un parcours 18 tr...

http://www.golfdelapicardiere.com/golf-picardiere-parcours.php

L'OCAV est sur les rails

L'OCAV est sur les rails

Le nouvel Office du commerce et de l'artisanat de Vierzon (OCAV) est opérationnel. C'est la première fois qu'un organisme réunit tous les acteurs économiques du territoire. Le bureau, présidé...

http://www.leberry.fr/cher/actualite/pays/pays-de-vierzon/vierzon/2016/03/16/l-ocav-est-sur-les-rails_11827110.html

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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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