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Vierzonitude

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IRM de Vierzon : quinze jours seulement pour un rendez-vous

Publié par vierzonitude sur 15 Novembre 2016, 15:05pm

Une IRM au centre hospitalier de Vierzon

Une IRM au centre hospitalier de Vierzon

Le centre hospitalier de Vierzon dispose d'une IRM depuis le 20 septembre. L'appareil est partagé à mi-temps avec des radiologues travaillant dans un cabinet privé. Trois manips sont formés à ...

http://www.manip-info.com/actualites/radiologie/article/une-irm-au-centre-hospitalier-de

"Le centre hospitalier de Vierzon, dans le Cher, est équipé d’une IRM depuis le 20 septembre dernier. L’appareil, un modèle Magnetom Amira 1,5 T® de Siemens, a été installé sur le site Léo-Mérigot. Il complète un plateau d’imagerie comportant deux salles de radiologie, un scanner et un échographe", explique le site Manipinfo.com.

"Le centre hospitalier n’est pas le seul utilisateur de cette IRM. Il a signé convention de co-utilisation avec trois radiologues libéraux du cabinet Raspail. « Le temps d’utilisation est partagé équitablement en dix vacations d’IRM, soit une demi-journée par jour pour chacun », annonce Christophe Gehin, cadre en imagerie médicale.
Mais surtout ,"l’arrivée de la machine a permis de baisser le délai d’attente pour les patients externes. Ils peuvent maintenant obtenir un rendez-vous dans les 15 jours."

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J
Josselin
15/11/2016 21:51
Rien à voir avec le présent sujet, mais voici un extrait d'article paru ce jour sur le site web du journal économique "La Tribune" et que je ne peux m'empêcher de partager tant il fait rêver:<br /> <br /> "depuis 2013, en coordination avec le chercheur américain Jeremy Rifkin, le Nord-Pas-de-Calais a décidé de lancer sa troisième révolution industrielle dont les piliers principaux sont le développement durable, l'économie circulaire, le digital et le numérique. Ces thèmes étant transversaux, tous les secteurs économiques sont en fait concernés par cette révolution dont l'objectif est principalement de revitaliser le tissu économique et les bassins d'emplois sachant que les départements du nord de la France affichent depuis longtemps les niveaux de taux de chômage parmi les plus élevés de l'Hexagone. Il oscille entre 11% et 12% de la population active depuis 2008, soit 2 points de plus en moyenne qu'en métropole."<br /> <br /> Non, ailleurs, ce n'est pas pareil qu'à Vierzon, ça bouge et ça n'investit pas dans un bowling privé.<br /> <br /> Autre point, le journaliste qui a écrit: "les départements du nord de la France affichent depuis longtemps les niveaux de taux de chômage parmi les plus élevés de l'Hexagone" ne connait pas Vierzon, sinon il n'aurait pas pu dire une telle inexactitude.<br /> <br /> Bon, voilà, maintenant vous savez ce que vous n'aurez jamais avec vos élus actuels car ils ne savent pas faire. Leur seule compétence est leurs petits arrangements politiques à leurs avantages et, bien sûr, sur notre dos.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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