Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Si l'immeuble des Nouvelles-Galeries était resté le même, tout aurait été différent...

Publié par vierzonitude sur 17 Juillet 2017, 07:30am

On voit, poindre, ici et là, des avis très différents sur la démolition prochaine de l'ancien bâtiment des Nouvelles-Galeries que certains croient encore "historique", voire, d'une valeur patrimoniale certaine. D'autres auraient souhaité le conserver, parce qu'il aurait du cachet. Bien sûr, cet immeuble a vu défiler des générations de Vierzonnais, comme Vierzonitude le montrera très prochainement. Pas une vue du centre-ville sans cette vigie, au fond. Mais, tout a basculé les Nouvelles-Galeries ont déménagé pour les anciens locaux des Monoprix qui eux-mêmes avaient fermé à cause notamment, de l'ouverture du "Major" au Forum république...

Si les Nouvelles-Galeries étaient restées à cet endroit, la réflexion urbanistique aurait été différente. Mais on voit bien que ce bâtiment n'était destiné qu'aux Nouvelles Galeries, qu'à partir du moment où Gifi s'est installé, l'immeuble a été dévalorisé et son centre-ville avec, construit autour de ce grand magasin, le seul qui restait. Regardez cette photo ci-dessus et dites-nous sincèrement si l'immeuble aujourd'hui a quelque chose à voir avec l'immeuble qui est sur cette photo. Dites-nous même, si le centre-ville sur cette photo a quelque chose à voir avec celui d'aujourd'hui...

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Il y a 50 ans déjà, l'hôpital ne tournait déjà pas rond...
Il y a 50 ans déjà, l'hôpital ne tournait déjà pas rond...
Ce qu'il y avait avant la maison à pans de bois rue Voltaire
Ce qu'il y avait avant la maison à pans de bois rue Voltaire
Réhabilitation d'un ou deux fours à globe entre 2024 et 2030
Réhabilitation d'un ou deux fours à globe entre 2024 et 2030
L'esplanade de la Française renaturée entre 2026 et 2030
L'esplanade de la Française renaturée entre 2026 et 2030
Le compte à rebours d'une démolition historique
Et c'est parti !
Commenter cet article
L
Lol
17/07/2017 19:07
Si l'immeuble des Nouvelles-Galeries était resté le même, tout aurait été différent.??.. <br /> <br /> Réponse: Oui , mais cela aurait été ,"les nouvelles galères!!." allez donc savoir?.
Répondre
R
Rodier
17/07/2017 10:15
Et pourquoi pas une maison des villes jumelées avec Vierzon?un lieu pour fairr des échanges culturels et proposer des spécialités des jumelles de Vierzon?
Répondre
H
H.G.
17/07/2017 09:57
La rue pavée engloutie<br /> Sous le goudron<br /> Au cœur de Vierzon<br /> Les Nouvelles Galeries<br /> Bientôt démolies
Répondre
M
Mael
17/07/2017 09:55
le vieux bâtiment à détruire d'urgence à Vierzon (car il est trop vieux, fissuré, dangereux, avec une vision aveugle et pleine de trompe l'oeil...) c'est le communiste stalinien, marxiste, trotskyste embourgeoisé dans ses pantoufles antédiluviennes.
Répondre
H
H.G.
17/07/2017 09:40
On me l'aurait cédé pour un franc symbolique, j'en aurais fait une maison d'édition à rayonnement national ou une école de danse classique ou plus modestement un hôtel.
Répondre
R
Rodier
17/07/2017 10:06
Bonne idée la maison d'édition.Ou alors une maison des villes jumelées avec Vierzon pour des échanges culturels et proposer drs spécialités dr chaque ville.
R
Rodier
17/07/2017 09:19
Maintenant que Vierzon est une ville portuaire en France profonde on aurait pu faire de l'immeuble une maison du plaisir avec des filles derrière les vitrines.A l'instar de ce qui se fait à Anvers,Rotterdam,Amsterdam......J'aurais bien sur équipé la maison d'un centre de santé et d'un centre social pour accompagner les travailleuses et travailleurs du sexe pour qu'ils soient dépistés mst tout les 3 mois.Cela revitaliserait le centre ville,remplirait les hotels et les brasseries et rendrait Vierzon attirante.Mesdames!!!!!Je plaisante!Contrairement à la Belgique,l'Allemagne et les Pays Bas,la prostitution n'est pas légalisée en France.Les français n'ont pas l'intelligence de nos voisins et ils préfèrent que la prostitution s'exerce au bord des routes nationales et dans les forets dans des conditions d'hygiène et de sécurité déplorables.Vive le pays des droits de l'homme.
Répondre
R
Rodier
17/07/2017 09:09
Dans cet immeuble j'y aurais installé un musée des beaux arts du Pays de Vierzon pour y exposer Serge Rue,Jacques Dangeon,Yves Metivier et autres artistes.On aurait pu aussi y installer l'office de tourisme.
Répondre
J
Jag
25/06/2017 20:06
Oui, effectivement, quand on laisse à l'abandon tout le centre ville depuis des dizaines d'années , à la fin, il ne reste plus d'autre solution que de détruire .....mais ceci ne justifie en rien la gestion de cette ville qui abouti à sa destruction au réel comme au figuré !<br /> On commence quand pour la rue Joffre ? pour la rue des ponts ? <br /> Sansu va pouvoir ressortir son bulldozer, il ,reste des bâtiments à détruire à Vierzon !!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents