Il n'y a que la CGT cheminote vierzonnaise pour concocter un mouvement de grève pendant le week-end du 15 août, plus précisément le dimanche 13 et le lundi 14 août avec des trains supprimés évidemment. Motifs : les conditions de travail. Sans que nous en sachions davantage. Oh, bien sûr, on les entend crier les gens bien conditionnés, contre ces quelques mots ! Oui, mais si la grève est un droit, le fait de dire qu'il est curieux quelle soit organisée en plein week-end du 15 août en est un autre.
Ce n'est pas parce que ce sont les conditions de travail qui sont au coeur des revendications, toutes légitimes qu'elles soient d'ailleurs (ce serait bien de les connaître pour savoir au moins pourquoi les trains sont supprimés), que cette cause donne un blanc-seing à ces promoteurs. Oui, on va dire que la SNCF, ce n'est pas aussi bien qu'avant, que les conditions ne sont pas aussi avantageuses, la retraite, la sécu, les billets gratoches jusqu'à la dixième génération... (ironie : on le précise, ce n'est pas bien perçu). Il y a deux choix à faire dans sa vie : soit devenir député (avant le vote de la loi sur la moralisation de la vie politique) ou conducteur de train. En dehors de ces choix, comme dit l'autre, on a raté sa vie. Remarquez, on n'a qu'à être malin pour être soit l'un ou l'autre. Sauf que dans les deux cas, on est un peu obligé de prendre une carte quelque part. Et ça, ça gâte un peu la sauce.