Voilà, ça fait beaucoup, beaucoup trop. Le magasin Farandole ferme ses portes, à Villages et quelques centaines de mètres plus loin, c'est au tour du Jaurès, le café-PMU-restaurant de baisser son rideau. Manque de clientèle pour Farandole, liquidation judiciaire décidée par le tribunal de commerce de Bourges. Le bistrot s'éteint et deux salariés avec. Au-delà de ces fermetures tellement banalisées à Vierzon, il y a un goût prononcé de descente aux enfers, de quartier essoré de ses petits commerces, toute une profession, celle de bistrotier, qui disparaît. Tandis que l'Escale rouvre son rideau face à l'hôpital, l'Acacia reste clos. Et le Jaurès ferme. Rappelez-vous la Poterne, la Renaissance, le Grillon, les Glycines... Tout ça envolés. Le Jaurès ne servira plus ses repas ouvriers comme c'est écrit sur la pancarte. Et ce bistrot-ci, au bout de Vierzon, cède à la pression gigantesque de la conjoncture malheureuse. Comment va finir cette ville, ce quartier ? Vaste question. Qui s'en soucie vraiment ? Autre vaste question sans réponse.