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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le M. Bitcoin français possède son site de production à Vierzon !

Publié par vierzonitude sur 18 Février 2018, 21:28pm

Le Bitcoin enflamme la presse ! Avec son cours qui grimpe dans les nuées et descend brutalement, le bitcoin est en couverture de nombreux magazines. C'était à la une de l'Express la semaine dernière, dans Challenges cette semaine, dans un hors série de Capital aussi. Et dès qu'on parle de bitcoin, en cascade on parle de la maison du bitcoin à Paris, donc d'Eric Larchevêque donc de Vierzon ! LKe star-up Ledger est devenue la vitrine de la nouvelle économie vierzonnaise à côté de laquelle les élus se pressent pour se faire photographier. Ledger a le vent en poupe et entraîne l'économie de Vierzon vers le haut avec son projet de site de production à Vierzon, une usine à 7,5 millions d'euros, une centaine d'emplois.

En attendant, Eric Larchevêque, qualifié de M. Bitcoin français arrière petit-fils du vierzonnais et porcelainier Marc Larchevêque, est dans tous les médias. Dans le hors-série de Capital qu'un lecteur de Vierzonitude nous a fait parvenir, on lit une bonne nouvelle pour Vierzon :

 

La Préfète du Cher a visité la start-up vierzonnaise Ledger - Vierzonitude

La Préfète du Cher a visité la start-up vierzonnaise Ledger - Vierzonitude

Photo Préfecture du Cher La start-up Ledger n'en finit pas d'être sous les feux de l'actualité. Après avoir levé plus de soixante millions d'euros, la star-up qui possède trois sites, l'un à...

http://www.vierzonitude.fr/2018/02/la-prefete-du-cher-a-visite-la-start-up-vierzonnaise-ledger.html

L'entreprise vierzonnaise Ledger vient de lever 61 millions d'euros ! - Vierzonitude

L'entreprise vierzonnaise Ledger vient de lever 61 millions d'euros ! - Vierzonitude

La startup parisienne, créée par le fondateur de la Maison du bitcoin, est soutenue par les fonds de capital-risque Draper Esprit, FirstMark Capital, Cathay Innovation et Korelya Capital. Rentabl...

http://www.vierzonitude.fr/2018/01/l-entreprise-vierzonnaise-ledger-vient-de-lever-61-millions-d-euros.html

Eric Larchevêque, co-fondateur de Ledger est l'arrière petit-fils du porcelainier Marc Larchevêque - Vierzonitude

Eric Larchevêque, co-fondateur de Ledger est l'arrière petit-fils du porcelainier Marc Larchevêque - Vierzonitude

Le jeudi 18 janvier, le Français Ledger annonçait avoir levé 75 millions de dollars. Une des plus prometteuses startups française débute l'année sur les chapeaux de roues et se prend désorma...

http://www.vierzonitude.fr/eric-larcheveque-co-fondateur-de-ledger-est-l-arriere-petit-fils-du-porcelainier-marc-larcheveque.html

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(Re) découvrez l'entreprise Rétotub
Didier Lockwood avait vu Vierzon le 3 avril 2007 au Mac-Nab
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B
Bezant
19/02/2018 08:58
Cette spéculation virtuelle de terminera très mal. Il y aura des morts si des gens y perdent toutes leurs économies. Je ne comprends pas que le maire et nos élus communistes mettent en avant ce genre de mirages alors qu'ils fustigent par ailleurs la spéculation boursière qui a au moins le mérite de s'appuyer sur l'activité humaine.
Répondre
J
J
19/02/2018 11:09
Ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain ....<br /> Vous mélangez bitcoin avec la technologie sous-jacente qui est elle très futuriste. Ne vous inquiétez pas, le maire ne comprend pas ce que fait Ledger, il est seulement en campagne électorale permanente et fait feu de tous bois.<br /> Lisez bien le dossier spécial sur capital et vous comprendrez le savoir-faire de Ledger.<br /> NON, Ledger n'est pas un mirage !!!<br /> Il nous faudrait plus d'entreprise de ce type à Vierzon. L'industrie ne reviendra pas, elle est depuis bien longtemps en Chine, gérée par des communiste du 21ème siècle...pas les nôtres !

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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