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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


La CFDT libère la parole des employés municipaux

Publié par vierzonitude sur 25 Mars 2018, 16:00pm

La CFDT libère la parole des employés municipaux

"On est malheureux, il faut trouver l'envie de venir le lundi…" Cette déclaration ne sort pas de la bouche d'un cheminot amer ou d'un fonctionnaire d'ailleurs, mal payé et dont la politique gouvernementale hérisse le poil. Non, cette déclaration vient de l'intérieur de la mairie de Vierzon, picorée dans la presse locale qui consacre sur son site web, un article à la CFDT qui organisait une "causerie", en marge de la journée d'actions de la semaine passée.

C'est assez étonnant que la parole se libère à un tel point... On s'attendrait à trouver ce genre de reproches dans une mairie... pas de gauche ! Mais non. Comme quoi les reproches que nos élus de gauche adresse au gouvernement sont en fait les mêmes qu'on leur adresse aussi. Cela fait un point commun. 

En pleine réorganisation de ses services, on peut estimer que la municipalité vierzonnaise, soit disant très attachée au services publics et au bien-être de ses fonctionnaires ferait des efforts pour se différencier des autres. Ben... non plus. "Localement, dans le cadre de la réorganisation des services municipaux, c'est aussi le manque de discussions et d'information que ces employés regrettent." Non !! Alors, là, nous tombons vraiment des nues, comment est-ce possible ?

La CFDT souligne aussi que quatre départs à la retraite ne seront pas remplacés... A Vierzon ? A Vierzon, les départs en retraite dans la fonction publique ne sont pas remplacés ? Mais n'est-ce pas ce que reprochent les élus vierzonnais au gouvernement ? Ah oui, mais c'est différent. A Vierzon, c'est la faute aux autres. Alors que dans le cas du gouvernement, là, c'est de sa faute. Ouf, on a cru un instant que la ville de Vierzon copiait la politique du gouvernement. Mince, ça fait deux points communs. Au bout de trois, c'est la même chose. Ce qui n'est pas souhaitable pour... On vous laisse le choix de finir la phrase.

Municipalité - Malaise chez les employés en pleine réorganisation

Municipalité - Malaise chez les employés en pleine réorganisation

Ils n'étaient pas tous à la manifestation, jeudi dernier, mais partagent les mêmes inquiétudes que leurs collègues. La quinzaine d'employés municipaux qui avaient répondu présent à l'invit...

https://www.leberry.fr/vierzon/social/institutions/2018/03/24/malaise-chez-les-employes-en-pleine-reorganisation_12786148.html

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Pas de regrets, vous êtes formidables !
A Vierzon, un frigo attend le bus pour aller, seul, à la déchetterie
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H
Henri P
27/03/2018 17:32
Tout le monde n'a pas le don de la prose, surtout lorsqu'on ne maitrise pas son sujet et tente du fonctionnaire-bashing<br /> "Cette déclaration ne sort pas de la bouche d'un cheminot amer ou d'un fonctionnaire d'ailleurs, mal payé et dont la politique gouvernementale hérisse le poil."<br /> Pas de chances l'agent de mairie est justement un fonctionnaire, territorial certes, mais un fonctionnaire quand même
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V
vierzonitude
27/03/2018 18:28
non, quand on écrit un fonctionnaire d'ailleurs, cela veut dire un fonctionnaire non vierzonnais....

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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