Le Parisien consacre un article aux... militaires qui se lancent dans l'aventure des élections municipales. L'article est intitulé "Ces militaires à l’assaut des municipales". Le quotidien explique : "Ils sont une quinzaine, pour la plupart retraités et sans étiquette, à briguer une mairie en mars 2020. Ils vantent les atouts de leur passé militaire pour gérer une ville."
Parmi les militaires interrogés qui briguent un mandat municipal, le Parisien a interrogé Christophe Doré, gendarme, ancien commandant de la compagnie de Vierzon. Le Parisien raconte que Christophe Doré, officier de gendarmerie de 47 ans, candidat (sans étiquette) à la mairie de Vierzon (Cher), a, lui, été reçu par le général Galtier, son grand patron, à Paris en juillet 2018.
« J'étais à Vierzon depuis trois ans, il fallait que je remplisse ma fiche de vœux pour ma prochaine affectation, explique-t-il. Je savais déjà que je voulais briguer la mairie, alors je n'ai demandé qu'un seul poste : Orléans, à quarante-cinq minutes de là. » Le général s'est montré conciliant. « Votre demande est très atypique, notre devoir est de vous aider », lui a-t-il répondu avant de le muter à Orléans. « Sinon, je me serais mis en disponibilité », précise Christophe Doré.
Le quotidien stipule que "la loi l'y autorise, pendant les six mois qui précèdent le scrutin, à condition d'en avoir informé au préalable sa hiérarchie." C'est désormais un droit mais avant 2005, il fallait demander l'autorisation aux supérieurs hiérarchiques.