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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Bien évidemment que les syndicats ne font pas de politique...

Publié par vierzonitude sur 16 Février 2020, 14:26pm

Bien évidemment que les syndicats ne font pas de politique...

Bien sûr que non ! Jamais de la vie ! Il y a longtemps que ce n'est plus le cas... répétons-le : les syndicats ne font de politique. Et ça saute aux yeux quand on regarde la composition de la liste Vierzon, notre passion commune.

L'aimant électoral doit attirer de tous les côtés, un soupçon de syndicalisme hospitalier, une pincée de syndicalisme ferroviaire et voilà le travail. Ce n'est pas nouveau. La majorité avait déjà accueilli en son sein, un syndicaliste ferroviaire parti sous les cieux de l'administration syndicale parisienne.

Mais qu'on ne vienne pas nous faire croire que les syndicats, quels qu'ils soient, CGT, CFDT représenté dans la majorité, FO aussi, ne font pas de politique. Qu'on ne nous explique pas que politiques et syndicats sont deux mondes séparés. 

Sinon, chacun se débarrasserait, ce qui sera peut-être le cas, de son habit de syndicaliste pour n'exprimer, au sein du conseil, que son esprit de citoyen engagé sur une liste de gauche, ce qui est tout à l'honneur de ceux qui le font. Mais, pas d'arrière-pensée d'oie blanche. Il faut juste assumer et accepter de dire que syndicats et politiques, ce n'est pas nouveau, vont main dans la main, pour cheminer vers un monde meilleur. Et que leur inter-dépendance empêche, justement, toute indépendance envers les partis qui les accueillent.

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Commenter cet article
D
Donadieu
18/02/2020 14:29
Il est très branché hospitalier sansu il y en a au moins 6 sur sa liste très fort le gars
Répondre
J
Julie
17/02/2020 10:12
Pour ma part, que des syndicalistes valeureux, notamment celles qui se battent pour préserver l'hôpital de Vierzon, soient présents sur une liste ne me choque pas : au contraire, les Vierzonnais devraient se féliciter d'un tel engagement. La politique y gagnerait s'il y avait davantage de personnes de cette trempe parmi les candidats.
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D
Dupont
17/02/2020 09:11
Ah bon il a mis une gilet jaune sansu ???<br /> Faut que je regarde les anciennes photos du berry
Répondre
L
Leon
16/02/2020 17:35
Les personnes que vous évoquez se présentent comme militants syndicaux ou comme citoyens ?<br /> Ce qui revient à nous expliquer qu’un syndicaliste ne mérite pas d’être citoyen. On a connU. Au moins on peut penser que ces citoyens ne se contentent pas de défendre leurs petits intérêts personnels même si vous ne partagez leurs points de vue. Mais peut-être préférez vous les politiciens de carrière (il y En a peut-être aussi sur cette liste comme sur d’autres)
Répondre
F
Fiette
16/02/2020 14:51
Et même une gilet jaune trop fort sansu !!!!!!!
Répondre
F
Fiorina Lignier la belle
16/02/2020 21:27
Une seule gilet jaune!Risible!Les notables intellectuels de gauche se disent:"Une gilet jaune ça va,c'est quand il y en a beaucoup qu'il y a des problèmes".<br /> Mais les gilets jaunes n'avaient qu'à se bouger et présenter une liste citoyenne.<br /> Au lieu de cela le Maire a embobiner tout le monde pour faire une liste d'union dès le 1er tour.<br /> Par conséquent en cas de 2nd tour il lui manquera une réserve de voix.dur dur......

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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