Il y a des routes droites pourtant sinueuses et des routes sinueuses qui mènent au même chemin : c'est ce savant mélange qui donne au direction le hasard de leur itinérance. La gare de Vierzon. C'est là que tout commence et tout finit. C'est le nœud des correspondances, des allers et des retours, des croisements de fer et de voyageurs. Vierzon c'est la gare et la gare c'est Vierzon. Même vide, on y respire le parfum de ces étranges allées vers nulle part. On peut s'y perdre, attention.
Parfois, c'est bon de se perdre, de fermer les yeux sur les panneaux d'affichage, de ne pas connaître le numéro du quai, la destination du train, la durée des rêves qui filent comme des traits derrière la vitre du train. Il y a tant de trains ici, que cette ville est un train. On n'entend plus les bruits fantômes de la gare de triage, un peu plus loin, quand les trains se composaient à coup de wagons les uns contre les autres. Mais il reste une drôle de toile, de rails entremêlés, de rails orphelins, de rails sans utilité que celle d'attendre qu'un train glisse. Il y a des chemins droits et d'autres sinueux. A Vierzon, il y a tout, les uns à côté des autres.
On n'entend plus les bruits fantômes de la gare de triage, un peu plus loin, quand les trains se composaient à coup de wagons les uns contre les autres. Mais il reste une drôle de toile, de rails entremêlés, de rails orphelins, de rails sont utilité que celle d'attendre qu'un train glisse. Il y a des chemins droits et d'autres sinueux. A Vierzon, il y a tout, les uns à côté des autres.