Un seul être vous manque et la majorité est toute sans dessus-dessous. Nicolas Sansu a quitté son poste de maire et bing, les socialistes s'émancipent. Ils ont osé, cette semaine, critiquer la place Jacques-Brel, qualifiée d'"hérésie architecturale". Alors que le P.S avait voté sa conception des deux mains... Le P.S s'oppose même à la vente d'un terrain par la ville, qui se trouve devant l'Ehpad Ambroise-Croizat, au Clos-du-Roy.
Hou là, ça sent le règlement de compte à Ok Vierzon, cette histoire. Il se pourrait que les langues se délient et que la concorde de la majorité en prenne un coup dans l'aile; Quatorze ans à dodeliner de la tête sans pouvoir broncher, forcément ça fruste. Et depuis le départ de l'ex-maire, le P.S se dit qu'il pourrait exister un peu.
Autre preuve que la bride est lâchée, on la trouve dans le bulletin municipal, au chapitre des tribunes. Le groupe de la France insoumise y écrit noir sur blanc : "le départ de N. Sansu à la tête de la mairie nous a permis de négocier un point majeur, validé et accepté par C. Ollivier, la plantation de 1.000 arbres avant la fin du mandat." Faut-il comprendre que l'ex-maire ne voulait pas de ces arbres ou qu'il ne voulait pas négocier ?
Allez-y surtout, contestez, dénoncez, refusez, votez contre ! Allez y en chœur les élus, émancipez-vous enfin. On parle des élus non communistes, bien sûr, de ceux qui n'ont pas le doigt sur la couture de la délibération.
L'opposition aussi y est allé de son soulagement : "Mme la Maire, le patron aujourd'hui c'est vous, nous attendons que vous montriez l'exemple en matière de dialogue social, de vision pour notre ville et d'ouverture aux autres." Au moins, c'est dit.