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Vierzonitude

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Trois dossiers absent du conseil municipal de jeudi

Publié par vierzonitude sur 30 Septembre 2022, 20:38pm

Trois dossiers absent du conseil municipal de jeudi

Les élus de la majorité ne vont pas prendre beaucoup de risques, jeudi, pour le second conseil municipal de la nouvelle maire Corinne Ollivier. Des débats qui agitent la ville, les élus de la majorité vont s'assoir dessus, une fois de plus. On s'attend même à ce qu'ils baissent la tête, et la remuent dans le bon sens, si l'opposition venait à mettre sur la table les sujets qui dérangent.

1 - La vente d'un terrain face à l'Ehpad : après les critiques du Parti socialiste, concernant la vente d'un terrain face à l'Ehpad Ambroise-Croizat, au Clos-du6roy, aurons-nous droit à une explication de la maire à propos de cette vente et de sa destination ? Ou, une fois de plus, nos élus vont-ils jouer à l'autruche. Lors de ce conseil, il faudra voir si l'ex-maire y participe ce qui pourrait refroidir les ardeurs de certains à critiquer cette décision. On attend les courageux qui oseront mettre sur le sujet sur la table.

2 - La vente de la maison de Célestin Gérard : après avoir dit et s'être dédit, la nouvelle maire de Vierzon fera-t-elle la point sur cette vente ? Les Domaines seront-ils sollicités à nouveau pour réévaluer le prix de cette maison (à la base 180.000 euros, le P.S souhaite ne pas descendre en dessous de 250.000 euros. Et surtout, la clarté sera-t-elle faite sur la vente ? Le P.S osera-t-il affirmer que cette maison doit être vendue dans d'autres agences immobilières de Vierzon ?

3 - Le fiasco des écoles parisiennes : là aussi, on attend les courageux qui, on l'espère, demanderont des comptes à la ville qui a réalisé 425.000 euros juste sur la bonne bouille de deux écoles parisiennes qui promettaient des formations qu'aucun élève n'a voulu suivre à Vierzon. Quelles garanties avaient la ville ? Quelles responsabilité des écoles ? Bilan : 425.000 euros pour des prunes. Bravo ! 

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Ecole sans élève : 425.000 euros; musée en difficulté : 7.000 euros !
Le matelas du vendredi soir
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L
Lev
01/10/2022 13:51
Vous oubliez de préciser qu’il y a un gros dossier prévu sur l’environnement : la vente du jardin Beaufrere à Disney pour la création d’un parc d’attractions
Répondre
O
Oui
01/10/2022 09:21
On espère que l'opposition parlera de ces trois sujets, car pour ce qui est de la majorité, encore faudrait-il qu'elle ait un peu de courage...
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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