Il y a de quoi exciter les glandes salivaires de nos élus devant ce que la presse locale a écrit : 450 emplois selon les promoteurs du projet Virtuo. Si la vie était un Tex Avery, notre président à vie de la communauté de communes de Vierzon serait le loup dont la langue tombe sur la table et les yeux sortent de leurs orbites. Mais le sujet est trop grave pour en rire.
"Même si c’est un projet qui ne me fait pas particulièrement rêver, quand il y a des emplois à la clef (450 selon les promoteurs du projet, NDLR), on ne peut pas se permettre de le balayer d’un revers de la main", avait défendu Corinne Ollivier, maire de Vierzon, lors du conseil municipal du 22 juin", rappelle la presse locale.
Ce qui est formidable, c'est qu'au niveau national, nos élus de gauche et plus particulièrement communistes, entrevoit un avenir radieux pour ceux qui, (et ils ne sont pas nombreux ce qui prouve bien...) voteraient pour eux.
Mais les mêmes au niveau local promettent des avenirs moins radieux à leurs habitants, sous prétexte que le bassin d'emploi de Vierzon compte beaucoup de demandeurs d'emplois et qu'ils ne sont pas qualifiés. Cela justifie donc de piétiner des prairies humides, de balancer des centaines de poids-lourds sur les routes et de faire croire que le progrès social a ce visage.
Nos élus cèdent à la facilité car ils sont incapables d'avoir de l'imagination. Elle ne va pas plus loin que les quelques centimètres d'un bulletin de vote car, en effet, c'est leur emploi à eux, donc il faut être éllu pour gagner sa croûte !
La presse locale ajoute : "François Dumon, président de VSB, quant à lui, annonçait lors du dernier conseil communautaire, le 29 juin, "avoir rencontré deux porteurs de projet dont un intéressant qui permettrait de redévelopper la base logistique rail-route du Vieux-Domaine." A un moment, il faudrait couper les micros et arrêter de croire aux rêves éveillés de nos élus. Oui, ça sert à cela la retraite. A reposer les autres.