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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Nouveau revêtement écologique

Publié par vierzonitude sur 22 Novembre 2023, 11:15am

Imaginez quand il y aura 1500 arbres de plus à Vierzon... Pour compenser la plateforme logistique géante, Vierzon investit dans des revêtements écologiques pour ses trottoirs. 

Photo d'un lecteur de Vierzonitude

Photo d'un lecteur de Vierzonitude

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S
spam
27/11/2023 15:11
Quel est le problème?<br /> Les feuilles se dégradent contrairement aux déchets en plastique, aux canettes et autres déchets qui jonchent les caniveaux et les trottoirs de Vierzon, pour finir bien sûr dans le Cher.
Répondre
M
M
23/11/2023 10:22
Ça s'appellerait l'automne, paraît-il !
Répondre
S
Simara
23/11/2023 08:50
“Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, ……. “<br /> Si chaque citoyen ramassait les feuilles mortes devant leur porte et sur leur trottoir, ça ferait du très bon compost et une excellente couverture de sol pour les potagers.<br /> L, esprit citoyen et écologiste c’ est cela aussi.<br /> Des griefs contre la municipalité ecocidaire il y en d’ autres plus pertinents avec la plateforme logistique et la noria de poids lourds qui envahit déjà les rues de la ville la plus moche de France. <br /> Trop attendre d’ une municipalité qui regarde son nombril est la pire des démarches. A chacun d’ agir dans sont environnement proche et les choses iront mieux.
Répondre
S
Steven
23/11/2023 17:30
Faire son travail de citoyen, ok je suis entièrement d'accord avec vous ,mais être le larbin de service pour cette municipalité de laxistes et qui ne fait que d'augmenter ses impôts chaque année pour un minimum de services à ce sujet, là je dis non !
C
Cincinnatus
22/11/2023 11:30
Personnellement, je trouve ça joli...
Répondre
S
Steven
23/11/2023 17:14
@Cincinnatus, effectivement l'entretien devant chez soit nous est demandé pour éviter les accidents, mais pas toute la rue et tout Vierzon quand même ! . Seul le trottoir vous est demandé et le long de chez vous , il faut faire la différence entre le particulier et la municipalité .L'article de loi L 2212-2 du code général des collectivités territoriales est là pour mettre chacun à ses responsabilités.Et puis comme sur la photo, il est bien plus rapide et logique pour ce volume de feuilles déjà tassées, de passer la balayeuse une fois de temps en temps,que de passer le balai toutes les heures comme un idiot de service .De même tout le monde ne possède peut-être pas la capacité physique de le faire seul ou les moyens de trouver ou payer quelqu'un pour vous le faire à votre place.
C
Cincinnatus
23/11/2023 14:29
A Steven : sans vouloir polémiquer, il me semble que l'entretien d'un trottoir est à la charge du propriétaire adjacent, ici (pour la photo) celui de la clôture blanche. Mais il est clair que si cela avait été moi, je laissai les feuilles... tant qu'elles ne bouchent pas les égouts.
S
Steven
22/11/2023 17:36
Joli mais casse -gueule, nous payons des impôts pour cela , la moindre des choses c'est de passer dès que possible la balayeuse et pas après un accident causé par de la négligence de cette municipalité.La responsabilité peut leur tomber dessus à tout moment,si ils ne font rien pour éviter le pire, à eux de voir et de réfléchir car après c'est trop tard !. Cela fonctionne pour tout Vierzon et pas que devant la mairie , mais là c'est une autre histoire...

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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