"Le 27 juin dernier, la mort d’un jeune adolescent par un policier a engendré plusieurs journées d’émeutes dans différentes villes de France ainsi qu’un vif débat politique sur l’action de la police. Cinq mois après, quelles lectures peut-on faire de ces événements ? Qu’en reste-t-il dans l’opinion publique ? Une étude croise les perspectives afin d’éclairer sous différents angles ces émeutes."
C'est ce qu'on peut lire dans un rapport de la Fondation jean Jaurès pour lequel Thibault Lhonneur, élu LFI de Vierzon a contribué.
"30 juin 2023, 00h30. Un car de CRS se presse à proximité d’un quartier populaire de Vierzon, sous-préfecture du Cher. Là, une voiture est en feu après un tir de mortier en réaction à l’assassinat, par un policier, de Nahel, dix-sept ans, le 27 juin 2023 à Nanterre.
Woippy, Pau, Saint-Étienne, Mons-en-Barœul, SaintBrieuc, Narbonne. Au cours de cette même nuit, des villes, habituellement perçues comme appartenant à la France dite « périphérique », se sont embrasées, avec à chaque fois les mêmes procédés : des tirs de mortier provoquent des incendies sur des véhicules.
On pourrait, facilement, comparer ces événements à ceux de 2005 et 2007, derniers épisodes de ce que l’on nomme « les émeutes » dans les banlieues françaises. Or, hormis les tragiques éléments déclencheurs, ces nuits de soulèvement tendent plutôt à rappeler ce qu’il s’est passé en 2019 en France, avec le mouvement des « gilets jaunes »
Le rapport de la fondation Jean Jaurès.