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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Une caméra installée route de Tours, chemin des Feuilleraies

Publié par vierzonitude sur 8 Décembre 2023, 10:00am

Parmi les nouvelles caméras de vidéoprotection installées à Vierzon, l'une d'elle sera installée route de Tours, Chemin des Feuilleraies. "Ce dispositif luttera contre de gros soucis de voisinage, des dépôts de plaintes et des dépôts sauvages récurrents", a expliqué la maire lors du dernier conseil municipal.

Une décision avec laquelle l'opposition Vierzon 2020 n'est pas d'accord : "La vidéosurveillance pour les cimetières, les écoles ou des places, cela peut être judicieux . Mais pour cibler un endroit précis ou une famille je ne suis pas d’accord !", a souligné Pascal Latessa.

Pour la maire de Vierzon, "il n’y a personne de cibler particulièrement, mais il faut mettre un terme à des incivilités permanentes". De plus, a ajouté l'adjoint à la sécurité, "c’est aussi la possibilité d’avoir du flagrant délit face aux dépôt sauvages. Mais en aucun cas pour viser une population ou des gens en particulier."

Une caméra installée route de Tours, chemin des Feuilleraies

 

La guerre à peine feutrée entre le Parti socialiste de Vierzon et les Insoumis bat son plein. La raison ? De nouvelles caméras de videoprotection, votées lors du dernier conseil municipal. "Rassuré qu’enfin on déploie un réseau de vidéo protection pour traquer les voleurs de cimetières malgré le vote contre d’élus LFI", écrit Philippe Fournié, maire-adjoint socialiste, sur son compte facebook. "S’attaquer à nos morts c’est s’attaquer à notre humanité, ne pas vouloir régler le problème c’est cautionner…" Et bing !

De son côté, sur la page Vierzon insoumise, on peut lire ceci : "Bien conscients des difficultés auxquelles la ville fait face, avec des poches d'incivilités ou de délinquance parfois difficiles à contenir, la majorité municipale a fait le choix de plus de caméras. Et nous le regrettons."

Pourtant, l'ancien toujours maire de Vierzon devenu député, en avait horreur, mais il a cédé...

"Les insoumis ont pour engagement initial de porter dans tous les espaces possibles le programme de L'Avenir en Commun, qui est très clair sur les caméras de videosurveillance : "Technopolice, refuser la surveillance totale de nos villes et de nos vies."

Ne manque plus que les Insoumis de Vierzon nous chantent que "la police tue", comme ils ont l'habitude de le faire, et nous serons complets. 

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Commenter cet article
J
JLM18
10/12/2023 18:49
un caméra ne suffira pas à résoudre les problème récurrents et catastrophique de voisinage dans ce secteur..
Répondre
S
spam
08/12/2023 14:47
Et pourquoi pas des drones en fait? Des drones mitrailleurs à reconnaissance faciale? Estrosi et Ciotti en rêvent. Les fins sont les mêmes.<br /> N'est-il pas plus simple et plus sain d'investir dans une réelle politique de ville, la culture et l'éducation pour éduquer un peu de civisme? Avec des patrouille de police municipale?<br /> Votre vision de la ville et des rapports humains est glauque.
Répondre
M
Mais
09/12/2023 18:49
La ville de Vierzon vous dira qu'elle a déjà une politique de culture et d'éducation. <br /> Hélas, l'époque n'est pas au civisme. <br /> Une époque est une ambiance, un flux de courants de pensée et de forces. <br /> Les forces qui avancent en ce moment sont faites de mort et de mépris de l'autre. <br /> Le temps du respect et de l'envie de rendre l'autre heureux est dépassé. <br /> <br /> Hélas, les villes doivent s'adapter aux moyens modernes et violents employés par ceux qui ne respectent plus la valeur de la vie des autres. Et pour cela, les caméras de surveillance sont une partie importante des réponses à apporter. <br /> Il est donc nullement utile de faire de l'ironie ou de se poser en donneur de morale. <br /> Oui, il faut en venir à des moyens plus complexes qui permettent de visualiser plus rapidement les actes faits. Car les auteurs des actes eux sont déjà très très bien équipés en drones, caméras, portables et autres.
T
tenirbon
24/11/2023 08:24
Vu sur le BR ce matin<br /> <br /> Des caméras mobiles ont été installées à Bourges pour contrer les dépôts au débotté sur les bacs de tri. Des amendes seront distribuées dès 2024.<br /> <br /> Et à Vierzon on fait quoi ???
Répondre
L
Le Vierzonnais
23/11/2023 18:15
"Il en avait horreur mais il a cédé" pas étonnant quand on est rattrapé par le réel. Pour LFI, leur radicalité, leur entêtement font qu'ils s'enfoncent, bref les idiots utles de la droite.
Répondre
T
tenirbon
23/11/2023 18:07
Ben voyons, et ils vont bien sûr trouver des excuses aux délinquants. Vous ne comprendrez donc jamais ou plutôt vous ne voulez pas comprendre qu'en agissant ainsi la gauche à permis au RN d'élargir son socle d'électeurs !!
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A
Asinus
23/11/2023 17:49
Ah le modèle chinois des caméras à reconnaissance faciale, le rêve de la droite néolibérale pour La Défense de nos libertés. Scrogneugneu
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S
spam
08/12/2023 14:42
Hé bien vous devriez être rassuré puisque cette municipalité gère sa ville exactement comme le ferait une ville de droite: caméras de surveillance, extension sans fin de la zone commerciale, tout bagnole. Rassurez-vous, vous aussi êtes communiste! <br /> Communiste à la chinoise donc néocapitaliste, mais c'est un détail même si c'est en effet le rêve de nos élus.
A
Anthony
06/12/2023 19:56
Pourquoi, "scrogneugneu"? Vous terminez par de l'autodérision un propos juste et bien et vous le démolissez par ce débile "Scrogneugneu" qui anticipe sur le vieux con qui vous traitera de vieux con pour se croire jeune. La vérité n'a pas d'âge, et le danger est là où vous le dites. Il guette la société et risque de la détruire sans retour possible. Ah oui, et pas de scrogneugneu chez moi. J'ai 23 ans, et je vote à droite (Dallois, pour être exacr), donc ça dément toutes les caricatures à la noc qu'on s'inflige pour escamoter la vraie menace qui est: "Ah le modèle chinois des caméras à reconnaissance faciale, le rêve de la droite néolibérale pour La Défense de nos libertés."

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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