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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Quand on voit ce qu'on voit, on a raison de penser ce qu'on pense...

Publié par vierzonitude sur 29 Novembre 2015, 12:04pm

Quand on voit ce qu'on voit, on a raison de penser ce qu'on pense...

Quand on voit que les électeurs plébiscitent une liste de droite dont l'un des principaux colistiers vient du Front national...
Quand on voit que la gauche n'est pas foutue de se rassembler au premier tour pour faire la nique au Front national...
Quand on voit que le Front national passe devant la gauche au second tour...
Quand on voit que le Front de gauche, principal adversaire du Parti socialiste à l'Assemblée nationale, osera demander des places pour le second tour avec le Parti socialiste...
Quand on voit que les reports de voix du Front de gauche sur le P.S n'est que de 54%...
Quand on voit aussi que 6% du report de voix du Front de gauche va au Front national, deux fois plus que le report des votes écolos...
Quand on voit que 73% des électeurs ne sont pas trop intéressés, voire pas du tout intéressés par le scrutin des régionales...
Quand on voit que la liste du F.N gagne trois points au premier tour par rapport à l’enquête réalisée du 6 au 15 octobre dernier...
Quand on voit que 77 % des électeurs du Front national se disent sûres de leur choix à deux semaines du scrutin...
Quand on voit qu'une tête de liste se présente mais ne veut pas être élue...
Quand on voit que le Front national et la droite font 70% des voix...
Quand on voit la porosité de la gauche radicale avec la droite radicale et facho...
Quand on voit les résultats de ce sondage...
On se dit qu'on a de plus en plus raison de ne pas aller voter.
En 2012, certains ont déchiré leur carte d'électeur car dans cette circonscription, la politique politicienne nous avait imposé un seul candidat au second tour, ce n'est pas pour les élections régionales en 2015 qu'on va recoller les morceaux... de sa carte d'électeur !

[Sondage] La bascule à droite se confirme aux régionales en Centre-Val de Loire

[Sondage] La bascule à droite se confirme aux régionales en Centre-Val de Loire

Le nouveau sondage BVA réalisé à l'initiative de la presse quotidienne régionale confirme une victoire de la droite au soir du 13 décembre. Avec 39 % des intentions de vote au second tour, Phi...

http://www.leberry.fr/dossiers/2015/11/29/sondage-la-bascule-a-droite-se-confirme-aux-regionales-en-centre-val-de-loire_11683711.html

Souvenez-vous des législatives de 2012... - Vierzonitude

Souvenez-vous des législatives de 2012... - Vierzonitude

La mascarade politicienne continue. Non content d'avoir floué des électeurs de gauche en 2012 en "désistant" la candidate socialiste au profit du candidat communiste qui tire à boulets rouges (...

http://www.vierzonitude.fr/Souvenez-vous-des-l%C3%A9gislatives-de-2012.-.html

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Tiens, une bonne idée pour la rue Joffre (qui vient de Mehun-sur-Yèvre)
La région Centre, championne toutes catégories des déserts médicaux
Commenter cet article
E
Evidence
01/12/2015 18:29
Qui sinon le Parti Socialiste est responsable de la montée du FN
Répondre
C
chat noir
02/12/2015 01:29
Exact, des pompiers pyromanes qui crient au feu, mais le pcf à aussi sa part de responsabilité, ne l'oublions pas, même si sur les affiches, le sigle pcf à disparu, ils sont toujours là derrière leur masque fdg . Personne parle de cette disparition de logo et de nom pcf sur les affiches du pcf, c'est pourtant un tournant historique, ce qui devait arriver arriva.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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