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Vierzonitude

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La ferme de Bonègue achetée 95.200 euros sera bientôt rasée

Publié par vierzonitude sur 23 Novembre 2017, 21:37pm

La ferme de Bonègue achetée 95.200 euros sera bientôt rasée
La ferme de Bonègue achetée 95.200 euros sera bientôt rasée

La communauté de communes de Vierzon avait racheté, en 2016, au conseil départemental, la ferme de Bonègue pour la modique somme de 95.200 euros. La communauté de communes vient de lancer un appel d'offres pour raser la ferme et dessoucher le terrain.

Photo d'octobre 2014

Photo d'octobre 2014

Le conseil départemental est près de ses sous. A moins qu'elle ne souhaite faire aucun cadeau à la ville de Vierzon, du moins à sa communauté de communes. Le conseil départemental, propriétaire d'une enclave foncière au sein du Parc technologique (une maison en ruines et des près) voulait la vendre 105 200 euros. Mais la communauté de communes veut négocier et acheter le tout pour 94.680 euros. Mais le conseil départemental ne lâche pas l'affaire et réclame la somme de 95.200 euros, soit 520 euros de plus que le prix demandé par la ville !

Les biens vendus : 15a 04ca (garage en mauvais état et jardin en friche); 11a 73ca (2 logements et bâtiments de la ferme en très mauvais état); 1ha 29a 50ca (prés); 10a 02ca (prés); 4ha 01a 96ca (prés), représentant une superficie totale de 56 825 m². Ces parcelles se situent sur le périmètre de la Zac du Parc Technologique de Sologne.

Photos d'octobre 2014
Photos d'octobre 2014
Photos d'octobre 2014

Photos d'octobre 2014

Parc technologique de Sologne : mais qui donc est tombé dans le panneau ? - Vierzonitude

Parc technologique de Sologne : mais qui donc est tombé dans le panneau ? - Vierzonitude

Vierzonitude a fait découvrir à ses lecteurs, cette bâtisse abandonnée qui se trouve juste à l'entrée du parc technologique de Sologne, le long de la rocade nord. l'une des photos montrait un...

http://www.vierzonitude.fr/Parc-technologique-de-Sologne-mais-qui-donc-est-tomb%C3%A9-dans-le-panneau-html

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R
Rodier
25/11/2017 16:43
Mais ils sont où les ecolos pour défendre les terres agricoles et les fermes paysannes?A Vierzon Rousseau et cocos ne jurent que par le beton.Vivement des inondations d'ampleurs à Vierzon qu'on rigole un peu.
Répondre
R
Rodier
25/11/2017 16:39
Mais ils sont où les ecolos pour défendre les terres agricoles et les fermes paysannes?A Vierzon Rousseau et cocos ne jurent que par le beton.Vivement des inondations d'ampleurs à Vierzon qu'on rigole un peu.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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