Il y avait un chêne, tranquille, dans une prairie, le long de la rocade nord. Tranquille jusqu'à ce que des engins de chantier viennent lui chatouiller les branches.
Et pas de bol il était juste sur la trajectoire de la route conduisant au parking poids-lourds...
Alors, le chêne a réchappé à la folie bétonnière des hommes qui gouvernent cette ville.
On l'a cerclé de béton, on l'a transformé en giratoire.
Voilà ce qui attend les dix-sept hectares de prairies humides face au chêne... Et maintenant il est mort, mais tout le monde s'en fout, puisque le béton et le bitume ont triomphé.