Le maire de Vierzon lance donc sa campagne autour de trois axes : l’ambition économique et sociale, écologique et démocratique. Des thèmes qui offrent un prétexte à la mise en place de trois « ateliers participatifs pour un projet partagé ». Le grand raout est programmé le 7 décembre à la salle Madeleine Sologne de 9 heures à 12 heures, trois heures seulement pour autant d’ambitions, pas très ambitieux…
On se demande pourquoi, après douze ans de pouvoir local sans partage, tout cela n’a pas déjà été mis en place. Sans doute fallait-il se garder une poire pour la soif. La situation des commerces de Vierzon n’arrive qu’en dernière position de l’ambition économique et sociale, après le tourisme vert autour du canal (asséché) à vélo. C’est dire si la situation des galeries, d’Imua, de l’avenue de la République sont des priorités de l’actuelle majorité.
Que nous promet-on d’un point de vue politique ? Après avoir gommé la faucille et le marteau de la photo officielle, le maire de Vierzon gomme le nom de son parti. Pas de P.C.F à l’horizon, comme si les électeurs étaient dupes. On y parle forces de gauche, de progrès, écologiste, et des citoyens engagés. Le tout dans un shaker, on secoue pour faire durer un mandat de plus des élus qui, pour certains, ont fait leurs premières armes en 1977. Côté progrès, il y en a encore à faire.
Rien de révolutionnaire sous le soleil vierzonnais. On continue ce qui a été commencé, sans originalité puisque le but, ce n’est pas d’innover mais de durer. Même plat de lentilles, même promesses floues qui, en douze ans de temps, pour certaines, n’ont pas abouti. Six ans de plus y changera-t-il vraiment quelque chose ? Comme dirait l’autre, l’important c’est de participer.
Le détail des ateliers