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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Non à la transformation du square des remparts en logements sociaux

Publié par vierzonitude sur 15 Juin 2017, 21:36pm

L'étau se resserre autour du square des Remparts, rue Armand-Brunet, ce jardinet créé au pied des remparts de la ville. Dans son projet d'aménagement de l'îlot Rollinat, la ville entend mettre une option sur le square pour le transformer en... logements sociaux, lit-on encore dans la presse locale de ce jeudi 15 juin ! Ce n'st pas que Vierzonitude est contre les logements sociaux, mais il y a assez de place dans cette ville, y compris dans le périmètre du plan de rénovation urbaine, pour y construire des logements sociaux, ailleurs qu'à la place de ce square qui prendra tout sa valeur quand les immeubles seront démolis. Voilà la réponse de la ville à un aménagement : la bétonisation. ce n'est pas assez de l'orée de la forêt, le long de la rocade nord, transformé en parking à camions, il faut aussi sacrifier un jardin. Ce qui est étonnant, c'est que la ville se pose la question de créer des logements sociaux à ce stade du projet. On sent comme une improvisation pour le coup et un léger doute sur le projet lui-même. Pourquoi la ville n,'a pas inclus l'ancien garage Renault, rue Gourdon, dans le périmètre du plan de rénovation urbaine ? Pourquoi ne pas créer des logements sociaux dans l'ancienne Poste ? En tout cas, pas question de laisser ce square aux mains de bétonneurs. Y compris pour des logements sociaux. On ne manque pas de place à Vierzon pour en faire.

Non à la transformation du square des remparts en logements sociaux

Le square des Remparts, créé il y a une quinzaine d'année, à 'ombre de remparts de la ville, rue Armand-Brunet, serait-il en sursis ? Les élus du conseil municipal ont planché sur la question et le moins qu'on puisse dire, c'est que les élus sont divisés. Certains veulent le conserver en l'état,d 'autres sont partisans de le sacrifier pour créer, à cet endroit, pourquoi à cet endroit, des logements sociaux. L'équation est simple : dans le cadre du plan de rénovation urbaine, il n'y pas assez de logements sociaux créés dans le périmètre. Donc il faut boucher les dents creuses. Or, l'ancien garage Renault, rue Gourdon, aurait été un parfait endroit pour y construire des logements sociaux, à défaut d'un commissariat. Mais l'emprise n'est pas dans le périmètre du plan de rénovation urbaine !

Du coup, élus et architectes planchent sur la disparition de ce square qui pourtant, prendrait toute sa valeur avec la future place créée avec la démolition d l'îlot Rollinat. Un peu de verdure dans ce monde de brutes... Pourquoi la ville, d'une façon ou d'une autre, n'achète-t-elle pas l'emprise des bâtiments qui sont à côté pour y créer des logements sociaux par exemple ? La création de la future place ne va faire courir les investisseurs à Vierzon, capable de racheter des bâtiments pour les rénover eux-mêmes. Sacrifier ce square serait une bêtise.

 

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J
Jag
15/06/2017 22:32
Le Parti Communiste aime les manifestations populaires...Eh Bien organisons une manifestation devant la mairie pour protester contre cette idée crétine de supprimer ce petit jardin.<br /> C'est vraiment n'importe quoi comme d'habitude. <br /> Ceux qui, avec Sansu, ont défendu et promu la démolition du quartier, ne savaient pas quelles étaient les conditions cachées....des HLM autour de la place Vierzonitude-Sansu !!! <br /> Encore une fois, on s'est bien fait rouler dans la farine par Sansu...Ne l'oublions pas aux élections, il le mérite.
Répondre
J
Jag
16/06/2017 08:42
@Vierzonitude, non, une juste reconnaissance de votre action en faveur de la création de ce magnifique futur terrain vague bétonné en face du HLM qui remplacera le square. Les occupants du HLM auront leurs bancs sur la place. Elle est pas belle la vie à Vierzon !
V
vierzonitude
15/06/2017 22:35
Trop d'honneur la place !
J
je croyais
15/06/2017 20:48
que nous avions des élus de gauche donc PLUS ECOLOS que les autres ... résultat : virons le square!!!! ils savent qu'une ville est agréable quand elle a des arbres ??? des squares ? des parcs?? bande d'imbéciles qui nous regardent avec tant de mépris!
Répondre
L
LEON
15/06/2017 13:46
pourquoi détruire immeubles et maisons encore occupés il y a peu ( loyers trés sociaux) pour ouvrir l'espace et en face reboucher un jardin pour construire des logements sociaux dont on n'a nul besoin : sans doute pour trouver un sens a l'ensemble du projet qui n'en n'a pas encore trouvé : va falloir chercher autre chose , et vite ; visiblement rien n'a été étudié , une fois de plus
Répondre
C
Clairement
15/06/2017 12:47
Ils osent tout, c'est à ça qu'on les reconnait.
Répondre
B
bande de dingues!
05/06/2017 02:54
massacrer la ville à coups de béton! place gabriel péri c'est quoi la base urbanistique pour rendre la ville agréable ???? du minéral! du béton!!! <br /> la nouvelle place à la place du gifi ....? du béton! du minéral!! <br /> il y a un square dans le coin?! damned! il faut le bétonner! et faire dans le logement social ... allez tiens au cas où les cas sociaux dangereux du centre-ville n'étaient pas assez représentés... concentrons encore les soucis!<br /> bétonnons! rendons tout laid, froid, propice aux goûts des bagarres et des coups de couteau et non pas à la promenade et à la rêverie .... <br /> continuons! <br /> quelle bande d'imbéciles! soit disant que la gôche pense à l'écologie, à l'avenir , au bien-être des pauvres gens! tu parles! du mépris! du mépris! encore du mépris!
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A
Alexandre
03/06/2017 21:09
Bon... faut liquider cette clique aux prochaines élections. Et ne pas les laisser s'enfuir sans leur faire rendre l'argent et demander des comptes.
Répondre
L
LEON
03/06/2017 09:14
En peu d’ années , et sans aide publique ,le parc immobilier privé s’est adapté tout seul a la demande , et le centre ville est désormais très largement pourvu de logements sociaux avec des loyers inférieurs aux HLM !!! <br /> <br /> alors pourquoi en construire encore ? <br /> Plusieurs centaines de logements vides : 467 en vente et 244 en location ce jour<br /> <br /> La paupérisation sans fin du centre ville a entraîné la désertification commerciale d’aujourd’hui<br /> <br /> nos élus ne veulent pas reconnaître la réalité : il n’ y a qu’a regarder le changement de comportement de la population qui déambule ici et là . Pourquoi affecter des logements dont on n’a pas besoin a une population déjà bien présente avec à la clef les problèmes que VIERZONITUDE ne fait qu’ observer au fil du temps<br /> <br /> A contrario ,une résidence de grand standing au nom du « vivre ensemble » serait très bénéfique pour rééquilibrer la population , surtout que la vue sur l’eau , le patrimoine industriel , les belvédères et les buissons qui chantent vont sans nul doute faire flamber les prix du quartier ??<br /> <br /> Comment se fait il que les élus méconnaissent à ce point leur propre cité pour envisager une fois de plus un projet qui ne réponde a aucun besoin , et comment vont pouvoir se distinguer les oppositions silencieuses , républicaines ou pas que plus personne ne nous envie ?
Répondre
N
Nooon !
02/06/2017 20:37
Logements sociaux... Encore pour les ptits assistés (la plupart bossent certes mais faut être honnête quoi - suffit de voir Tunnel Château ou autre quartier pour se rendre compte que 3/4 d'un bâtiment ne bosse pas.)...<br /> <br /> Il va rester quoi à Vierzon à visiter ? Si on pète ça, le prochain lieu ça sera quoi ? Le Beffroi ? L'église ?
Répondre
E
Evidence
02/06/2017 13:52
Des logements sociaux, en bordure d'une voie à grand traffic ?
Répondre
L
Liberte
02/06/2017 13:24
N'importe quoi !!!!!!!
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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