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Vierzonitude

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On a la trouille de rouler à vélo à Vierzon !

Publié par vierzonitude sur 15 Décembre 2019, 07:00am

Un cycliste a carrément expliqué au maire de Vierzon, lors de la concertation générale des assises de la citoyenneté, qu'il avait "la trouille de rouler à vélo à Vierzon. Qu'est ce qu'il faut faire ? Moi je marche à pied et je prends ma voiture". Pas très écolo tout ça. Mais ce n'est pas demain la veille que les rues de la ville se dotent de pistes cyclables. Bourges le fait mais Vierzon non...

Réponse du maire de Vierzon : "nous allons nous servir de la dorsale du canal de Berry, des Forges à Méry-sur-Cher/Thénioux afin de faire des itinéraires sécurisés. Mais pas toutes les routes. Il y aura des voies sécurisées sur dix kilomètres et d'autres vers l'hôpital, la gare." De nombreuses voies vierzonnaises n'ont pas le gabarit nécessaire pour y créer des pistes cyclables. 

On a la trouille de rouler à vélo à Vierzon !

Un lecteur de Vierzonitude nous a fait parvenir, photos à l'appui, sa réflexion sur la pratique du cyclisme à Vierzon.


Les aménagements récents à certains feux ; -rues Voltaire, Armand Brunet, Léo Mérigot, Jean Jaurès etc. C’est une bonne idée d’avoir prévu un sas à vélos mais que signifie ce couloir d’une dizaine de mètres pas plus large qu’un guidon ?

On a la trouille de rouler à vélo à Vierzon !

C’est encourager les automobilistes à serrer les cyclistes sur la bordure de trottoir et créer un danger supplémentaire = point noir. La réglementation indique que la bande cyclable ne devrait pas descendre en dessous d’un mètre de largeur hors bande et caniveaux ! Sachant que la distance latérale minimum en ville pour doubler un cycliste est de 1 mètre.

Le besoin en  distances latérales pour circuler en sécurité : voie cyclable avec caniveau et bande = 1,50m minimum + distance latérale de sécurité permettant de doubler = 1 mètre + distance latérale réservée aux automobilistes = 2.20m, total = 4,70 mètres soit l’équivalent de la largeur des rues citées ci-dessus !

Conclusion : respecter la réglementation pour être en sécurité en conservant une bande cyclable implique que ces rues devraient être à sens unique pour tous véhicules !

On ne peut pas dire que les aménagements existants soient entretenus. Il suffit d’observer l’état des segments de bandes cyclables :


- Vierzon-Est passant sous le pont de l’autoroute, graves rétentions d’eau, véhicules en stationnement…

On a la trouille de rouler à vélo à Vierzon !

- route de Bellon voir l’état de la chaussée, branches, amas de feuilles, marquages effacés


- avenue Edouard Vaillant, Pont de l’Europe etc. = marquages effacés, trous dans la chaussée...

Que dire du déplacement des collégiens ? Il suffit de circuler le matin vers 8 heures vers les collèges Fernand Léger et Albert Camus, à cette époque de l’année où le jour arrive tardivement, les vélos débouchent de partout sans éclairage, en tenue sombre, sans gilet fluo et sans casque !

Que dire des potelets nouvellement implantés Place Jacques Brel, vers la bibliothèque, au giratoire avenue de la République, Pierre Sémard et Henri Brisson ?

On a la trouille de rouler à vélo à Vierzon !
On a la trouille de rouler à vélo à Vierzon !

Que dire des aménagements du Pont de Toulouse et rue Devaux ?

Piétons, cyclistes ou cyclomotoristes, priez pour ne pas chuter un jour sur ces potelets coupe-gorges ou ces obstacles très agressifs ! Dommage, rien n'a été anticipé pour faciliter les déplacements doux, à Vierzon la pollution et le réchauffement climatique ne s’arrêtent pas à la limite de la commune !

L’aménagement du canal dont on parle depuis des années aurait pu susciter quelques initiatives dans ce domaine, exemple, une piste cyclable place Jacques Brel aurait été pertinente !

On a la trouille de rouler à vélo à Vierzon !
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P
Pomplume
15/12/2019 21:16
Ils nous font chier ces cyclopèdes. Qu'ils s'adaptent et arrêtent d'emmerder les bons pollueurs.
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P
Patti
15/12/2019 18:41
je croise beaucoup de cyclistes qui roulent sur les trottoirs....c'est gênant!!!
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3
3 shil
15/12/2019 18:24
Moi sa me fais rire. Je suis née et grandis à Vierzon. Et je suis partis m'installer à tours et ce n'ai pas la même circulation. Bourges d'accord, mais Vierzon mais laisser moi rire. Et c'est maintenant qu'on se préoccupe la sécurité des cyclistes vierzonais parce je me suis tapé des kilomètres entre vierzon et vigneoux sur barageon et ainsi bourges pour mes recherches d'emploi. Tous sa en vélo sa à était un grand soulagement quand j'ai eu mon permis de conduire.
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L
Lusor
15/12/2019 12:40
La Ville vient de considérablement rétrécir certaines rues comme la rue Eugène Pottier et après le maire nous explique que les rues n'ont pas le gabarit suffisant pour des couloirs cyclables... La faute à qui ?
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P
Pierrot
15/12/2019 10:26
Précisions :<br /> Ne pas confondre une piste cyclable et une bande cyclable. Les contraintes d’emprise dans un cas, pas dans l’autre<br /> Depuis la loi LAURE (1996), obligation en cas de réalisation ou rénovation de voies urbaines, d’itinéraires cyclables. Place Jacques Brel ?
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M
M
15/12/2019 07:16
C'est vrai que ces potelets à l'esthétique déjà discutable se révéleront de véritable hachoir le jour où un cycliste ou cyclomotoriste percutera l'un d'eux à une trentaine de km/h. J'y pense à chaque fois que je passe près d'eux en moto.
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O
olivier
29/11/2019 15:10
Tout a fait d'accord!<br /> Facilitons la circulation des vélos, quitte à placer des rues en sens unique, le centre ville n'en sera que plus agréable.<br /> Et autre chose, en parlant de deux roues..... A t on le droit de tirer au bazooka sur les 50cm3 qui font trop de bruit? Quand est ce que l'on fera respecter la loi pour un bruit acceptable?
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L
Leon
29/11/2019 14:51
En cette saison, la largeur utilisable est de plus réduite par les feuilles mortes qui s’accumulent. Amateurs de glissades sur bitume vous pouvez vous lancer
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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