Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Quelques dépenses de la ville de Vierzon

Publié par vierzonitude sur 3 Avril 2024, 16:47pm

Quelques dépenses de la ville de Vierzon

Bus

La contribution au titre de la délégation de service public des transports représente 2 040 390,97 €. Les recettes commerciales correspondent au contrat de délégation de service pour l’année 2024 et représentent 205 676 euros. Le versement mobilité est maintenu à
1 050 000 €.

Associations

Au-delà de la mise à disposition d’équipements et de nombreuses aides indirectes en faveur des initiatives organisées par les clubs et associations de toutes natures le volume des subventions sera de l’ordre de 742 492,50 €.

Commerces

L’accompagnement des commerces de proximité se poursuit et se traduit par une prise en charge des loyers par la ville de 75 ou 100 % (pour les activités ou métiers dits en tension), dans la limite de 1 000 € par mois pour une durée de deux ans et avec une dégressivité la deuxième année. Cette aide est inscrite au budget 2024 à hauteur de 23 738 €.

CCAS

La subvention est de 1 750 000 €, montant auquel s'ajoute, comme chaque année la participation de la ville au financement du poste de travailleur social situé au commissariat de Vierzon, pour un montant de 22 500 €. La subvention a été revalorisée en 2024 dont 183 000 € d’avance versée en 2023.

Caisse des Écoles

Depuis 2012, l'aide directe apportée par la ville (personnel mis à disposition, locaux, énergies, informatique, téléphonie, utilisation de véhicule) dans le cadre du programme de réussite éducative est comptabilisée tant au niveau du budget principal que de celui de la Caisse des écoles. La ville apporte une subvention de 65 000 €, réévaluée de 5 000 € à compter de 2022, que la Caisse des écoles lui rembourse en fin d'exercice, puisque les frais restent directement supportés par le budget principal.

Théâtre Mac Nab

Une subvention d’équilibre de 435 100 € est prévue. Ce montant est diminué de 5 %.

Foire et salons

Une subvention de 50 511 € a été augmentée par rapport aux années précédentes.

Les dépenses d’énergie

En 2023, elles se sont élevées à 2 339 000 € et elles sont estimées de façon optimiste pour 2024 à 2 201 000 €. Les dépenses d’énergie liées à l’éclairage publics pour 2022 se sont élevées à 328 000 €, sachant que des décisions ont été prises pour réduire ces dépenses comme l’extinction de l’éclairage public depuis juin 2022, elles ont été ramenées à 263 918 € en 2023 et sont prévues à hauteur de 291 000 € pour 2024.
Un autre poste augmente compte tenu de l’inflation est le budget alimentation, à savoir 606 000 € pour 2022 et 697 324 € pour 2023 et une prévision 2024 pour 650 000 €.

Aide à la scolarité

L’aide à la scolarité de chaque enfant Vierzonnais scolarisé du premier degré d’enseignement au lycée est reconduite. Cette aide sans condition de ressources est un coup de pouce au pouvoir d’achat des familles. C'est une avancée vers le principe de gratuité de l'enseignement. Il s’agit aussi d’une démarche en faveur du commerce local puisque les bons d'achats doivent être utilisés dans les commerces Vierzonnais. 130 000 € sont donc inscrits à nouveau cette année pour la cinquième saison.

Intérêts de la dette

Estimés à 1 017 539,49 € .

Provisions

A hauteur de 20 000 € sont constituées, au titre d’éventuelles admissions en non-valeur qui pourraient être prononcées au cours de l’année.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Youth festival, le premier rassemblement de musique électro a Vierzon
Youth festival, le premier rassemblement de musique électro a Vierzon
Les marais de Vierzon
Les marais de Vierzon
Naviguez sur le canal de Berry
Naviguez sur le canal de Berry
Le Festival de Demain, c'est bientôt
Le Festival de Demain, c'est bientôt
Le vrai coût des travaux dans la ville
Personnel : ce budget pèse lourdement, selon la maire de Vierzon
Commenter cet article

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents