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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Solenne, apprentie aux Petits plats de Célestin, a les honneurs du site Hôtellerie restauration

Publié par vierzonitude sur 19 Octobre 2017, 17:19pm

"Le concours Départemental et Régional MAF Cuisine s'est déroulé en avril au Lycée Jean Guehenno de Saint Amand Montrond (18). Solène Geslin y a remporté la médaille d'or Départementale et la médaille d'Argent Régionale. Les concurrents ont travaillé sur le thème de la sardine pour le plat principal et sur le thème du chausson aux pommes pour le dessert", lit-on sur le site Hotellerie restauration. On y apprend que Solenne "passera son BP Arts de cuisine au mois de juin 2018. Bien évidemment elle espère l'obtenir pour ensuite faire une année de spécialisation en CAP Pâtisserie… encore et toujours au CFA de Bourges ! Son projet professionnel est d'ensuite ouvrir son propre restaurant au Royaume Uni."

Solène Geslin une apprentie pleine de promesses !

Solène Geslin une apprentie pleine de promesses !

Le concours Départemental et Régional MAF Cuisine s'est déroulé en avril au Lycée Jean Guehenno de Saint Amand Montrond (18). Solène Geslin y a remporté la médaille d'or Départementale et

https://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/formation-ecole/2017-10/Solene-Geslin-une-apprentie-pleine-de-promesses.htm

Solenne Geslin, âgée de 19 ans, est apprentie avec Fabrice, le chef cuisinier des Petits plats de Célestin, à Vierzon. Une référence et une bonne table désormais réputée au-delà de Vierzon que complètent le Cercle à Bourges et les Petits plats du Bourbon, avec respectivement, Christian et Pascal avec Annie aux manettes. Solenne  a obtenu la médaille d’Or départementale et la médaille d’Argent régionale au concours des meilleurs Apprentis de France. Chapeau l'artiste. Les Petits plats de Célestin, formateur de talents ! Solenne a grandi à Mehun-sur-Yèvre mais habite Vierzon, plus pratique pour son travail. En dehors de la cuisine, c'est une passionnée de handball et de judo. Vierzonitude a voulu savoir qui était cette jeune fille pleine de talents. Voici ses réponses.

 

Pourquoi avoir choisi la cuisine ? 

J'ai choisi la cuisine , car c'est une passion depuis que je suis petite, j'ai grandi avec des grands parents et des parents qui aiment cuisiner et à mon tour j'ai voulu prendre la place derrière les fourneaux.

 

Qu'est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ?

Ce qui me plait le plus dans ce métier, faire plaisir aux personnes et de leur faire découvrir de nouvelles saveurs. Et d'un point de vue personnel, travailler chaque jour des saveurs et des aliments différents.

 

Apprentie aux Petits plats de Célestin, c'est un hasard ou une volonté d'être avec les meilleurs ?

Après avoir obtenue mon Cap, j'ai décidé de continuer en brevet professionnel afin de me perfectionner. Et pour cela, je voulais un restaurant qui puisse m'apporter toutes les connaissances nécessaires. J'ai donc choisi '"Les petits plats de Célestin" afin de travailler avec " Les Meilleurs ".

 

Cette médaille d'or et cette médaille d'argent représentent quoi pour vous ?

En participant a ce concours, je voulais voir jusqu'où allaient mes limites. Je ne visais pas forcément une médaille. En obtenant ces médailles, elles m'ont permises de prendre confiance en moi.

 

Comment voyez-vous votre avenir ? Un restaurant, un jour peut-être, une étoile... ?

Pourquoi ne pas ouvrir un restaurant, une fois que j'aurai acquis toutes les connaissances et compétences nécessaires et après quelques années d'expérience, une étoile... Peut-être deux ... L'avenir nous le dira.

 

Ces deux médailles sont beaucoup de travail. Un conseil pour ceux qui veulent emprunter cette voie ?

Je n'ai pas la prétention de pouvoir donner de conseils, mais après avoir vécu cette expérience, j'en retiens qu'il faut de la persévérance, du courage, du soutien et beaucoup de travail !

 

La cuisine est un métier créatif. Qu'aimez vous le plus ? L'entrée . Le plat ? Le dessert ?

En cuisine, on n'a pas assez d'une vie pour apprendre tout les secrets de ce métier. Je pense que lorsqu'on aime son métier, l'entrée, le plat ou le dessert, on le fait avec plaisir !

Solenne à gagné avec ceci : 

 

Solenne à gagné avec ceci :


* Sardines désarrêtées, avec deux garnitures à préparer et une sauce aigre douce,
( j'avais donc choisi de faire en garniture un " maki de quinoa aromatisé au vinaigre balsamique blanc , d'une carotte centrale enroulé dans une feuille de blette , une fenouil garnis d'une concassée de tomates et d'olive noir et d'une purée de carotte ) 
* Chausson en pâte brisée avec garniture de pomme et pruneaux à l'intérieur, dans un contenant à part déposé sur l'assiette, un cocktail de fruits vanillés.

 

Les petits plats de Célestin

Les petits plats de Célestin

Comme la nature est bien faite ! La truffe d'été, ou "tuber aestivum" pour les initiés, a la particularité d'être meilleure crue, l'idéal pour accompagner la cuisine estivale ... Coupée en l...

http://www.lespetitsplatsdecelestin.com/

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A
Andrée
20/10/2017 07:13
Bravo à cette jeune femme
Répondre
U
Uytterschaut stephane
28/06/2017 20:07
Cela ne m'étonne même pas Fabrice est une pointure en cuisine et un très bon formateur ! La preuve il a été mon mentor et même si j'ai changé de registre ( je suis l'un des porteurs de projet du pôle poids lourd à Vierzon) toute mon expérience à été accentuée à mon passage à "La maison de Célestin " en tout cas bravo pour la relève !
Répondre
U
un autre
27/06/2017 23:25
Bravo à elle.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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