Quand on parle de réfugiés, on en connaît qui se réfugient derrière drs arguments irrecevables. Et nos SDF "bien français", et nos pauvres "bien français", et nos chômeurs "bien français", après tout, il vaut mieux aider un vrai français que de secourir un de ceux-là qui ne parlent même pas le Breton ou le Berrichon ! Et puis, ils n'ont qu'à rester chez eux. Ils n'ont qu'à se démerder avec leurs dictateurs. C'est pas comme si une partie de la France avait collaboré. L'ADN, ça reste. Il y a ceux qui flippent, de se faire égorger au coin de la rue par un "non français", parce que les "non français" sont en plus des délinquants notoires qui n'attendent que ça, de sortir d'un pays en guerre, cassés par la peur de mourir sous une bombe ou d'être torturé par des malades, pour détrousser le bon français, bien à l'abri chez lui, devant son écran plat et ses double-rideaux. Car il n'y a que les non-français qui sont des délinquants. Nos bons hommes politiques, bien français, n'ont rien à se reprocher. Certes, ils n'égorgent pas, ils se barrent avec la caisse. Mais ils sont français ! Pensez-donc, tous ces réfugiés vont farcir la tête de la France de leurs coutumes et dans deux siècles, même avant prédisent les Nostradamus tricolores, on sera tous non français de souche ! Argument irrecevables et pas du tout exagérés. Alors, pour conjurer le sort de ceux qui ne veulent pas tendre la main mais qui ne la tendent pas plus à un SDF bien français sur un trottoir bien français, ces quelques digressions qui font du bien, comme un cri en fait.