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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Notre pauvre ville en a bien besoin dit l'opposition, tout est dans le pauvre

Publié par vierzonitude sur 2 Septembre 2016, 09:51am

Vierzon, l'une des zones les plus touchées par le chômage en France - Vierzonitude

Vierzon, l'une des zones les plus touchées par le chômage en France - Vierzonitude

"De 2008 à 2016, la France a vu son taux de chômage grimper de 3,1 points. Parmi les zones d'emploi les plus touchées, celles de Perpignan et Céret avec une hausse du nombre de demandeurs d'emp...

http://www.vierzonitude.fr/Vierzon-l-une-des-zones-les-plus-touch%C3%A9es-par-le-ch%C3%B4mage-en-France.html

La majorité municipale ne doit pas avoir les mêmes lectures que l'opposition... Pas une seule réaction indignée de la majorité à la parution (sur son site Web) d'un article du Parisien classant Vierzon dans les zones les plus touchées par le chômage en France; rien. Comme si, se dit sans doute l'opposition, personne ne l'avait lu. Même si Vierzonitude en avait parlé mais il est de notoriété publique que les élus ne lisent jamais Vierzonitude, seulement les médias officiels. Mais l'opposition municipale a réagit, sous la plume de Nadia Essayan qui tacle avec un certain bonheur assumé la majorité sur son silence. Un de plus.
En cette rentrée plate comme une limande, l'opposition oppose, c'est son job, Vierzon à Saint-Flour qui a su mettre à profit l'arrivée de l'A75. Quand Vierzon fut incapable de mettre à profit l'arrivée de l'A71... Il y a 26 ans !
La majorité a pourtant créé le parc technologique ! Le centre routier ! Et a profité de la plate-forme logistique du Vieux-Domaine pour accueillir le groupe Combronde. Mais ça ne suffit pas. Un territoire ne peut pas être seulement attractif parce que son maire et député. Nadia Essayan propose au moins une solution. Et a le mot qui tue : "Notre pauvre ville en a bien besoin". Tout est dans le pauvre.

Notre pauvre ville en a bien besoin dit l'opposition, tout est dans le pauvre
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T
tenirbon
02/09/2016 23:11
C'est malheureusement la triste vérité notre ville s'appauvrit<br /> Les jeunes qui en ont la possibilité et la capacité partent travailler ailleurs, des plus âgés qui en ont les moyens quittent la ville et la region et en contrepartie nous accueillons des personnes sans emploi et qui n'en trouverons pas ici et qui vont vivre d'allocations diverses<br /> M le maire ne semble pas entendre la colère sourde de ses administrés <br /> Contrairement a d'autres villes (st flour, chateauroux qui fait les yeux doux a tesla) ici rien ne se passe et il faudrait quand meme que les vierzonnais prennent conscience du fait que la majorite municipale n'est pas un atout pour attirer de nouvelles entreprises generatrices d'emplois
Répondre
J
Jag
04/09/2016 10:28
Bien dit, j'approuve totalement<br /> Nous sommes abandonnés par les maires qui ont géré leur carrière plus que la ville depuis 50 ans.<br /> Ne les oublions pas aux prochaines élections....

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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