L'hôpital de Vierzon, comme n'importe quel ménage surendetté, n'a plus de ligne de trésorerie, c'est-à-dire, plus d'autorisation de découvert, lit-on dans un article d'un site professionnel. "Le dernier établissement bancaire qui suivait encore l'établissement ayant récemment passé la main." Voilà qui n'est pas rassurant du tout pour un établissement qui emploi 860 équivalents temps plein et une cinquantaine de médecins.
Les chiffres sont colossaux :
Le déficit structurel, inscrit au budget principal de l'établissement était de 2,45 millions en 2016, contre 3,2 millions € en 2015.
L'endettement du centre hospitalier était de 20,45 millions au 31 décembre 2016, pour un budget d'exploitation de 60 millions et un budget principal approchant les 46 millions.
L'hôpital accumule aussi une autre dette, contrainte, au printemps, de suspendre le paiement des taxes sur les salaires qui s'élevait, au 31 juillet, à 5,3 millions.
Les travaux préalables au regroupement de la maternité et du service pédiatrique qui devraient être achevés d'ici la fin de l'année coûteront 350.000 euros pour une économie estimée (économie réalisée sur le personne avec six équivalents temps plein en moins) à 210.000 euros par an, autant dire une goutte d'eau.
L'hôpital contraint de signer un nouveau contrat de retour à l'équilibre financier - Vierzonitude
"Le centre hospitalier (CH) de Vierzon, lourdement endetté, va être contraint de signer un nouveau contrat de retour à l'équilibre financier (Cref), pour la période 2018-2021," a annoncé le ...