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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Coups de feu, police prise à partie, bagarre rue Victor-Hugo, tout va mieux !

Publié par vierzonitude sur 26 Septembre 2017, 06:13am

Faits divers - Tensions, tirs et violences à Vierzon en trois jours

Faits divers - Tensions, tirs et violences à Vierzon en trois jours

La police a dû sécuriser une situation de vive tension régnant au sein d'un groupe d'une centaine de personnes, dont des lycéens, massées devant le lycée Henri-Brisson, vendredi midi. Aucun c...

http://www.leberry.fr/vierzon/faits-divers/2017/09/26/tensions-tirs-et-violences-a-vierzon-en-trois-jours_12564967.html

Depuis la réunion des autorités à la mairie de Vierzon, concernant des actes trop nombreux de délinquance, tout va mieux, vraiment ! C'est du moins ce qu'on peut lire dans la presse locale, avec, ce week-end, une suite d'incidents dont la gravité peut être toute relative, selon les Vierzonnais qui croient que c'est pire ailleurs ou les Vierzonnais qui pensent que c'est pire ici plus qu'ailleurs.

C'est d'abord la police qui doit sécuriser une situation de vive tension, devant le lycée Henri-Brisson, vendredi midi au sein d’une centaine de personnes. C'est aussi une patrouille prise à partie au Clos-du-Roy, un individu maîtrisé, une quinzaine de personnes qui s’en prend aux policiers et pour finir l'usage d'une grenade lacrymogène pour repousser les assaillants qui lançaient de projectiles sur le véhicule. C'est encore plusieurs coups de feu tirés en pleine rue, samedi matin, à Sellier et, à proximité du gymnase du quartier, cinq douilles percutées retrouvées par terre. C'est encore et encore une bagarre qui oppose une trentaine de personnes rue Victor-Hugo, dimanche après-midi avec battes de base-ball et bâtons. Un blessé à la tête. C'est encore et encore et encore, dimanche matin, un monospace stationné rue Joliot-Curie qui commence à s’embraser, portière du véhicule ouverte, siège en flammes. Mais alors, tout va mieux, n'est-ce pas ? 

Un appel à témoin est lancé pour retrouver les protagonistes (contacter le commissariat de Vierzon au 02.48.52.92.40). 

Coups de feu, police prise à partie, bagarre rue Victor-Hugo, tout va mieux !
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J
JIM
26/09/2017 19:41
Depuis que les récents groupes "domiens" qui dealent en centre-ville ont pris la place sur ce commerce local c'est devenu un enchaînement de luttes entre eux et les autres du coin qui doivent devenir plus violents et actifs sur d'autres domaines de délinquance. Les deux phénomènes sont liés: une nouvelle présence a rompu l'équilibre local.
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T
tenirbon
28/09/2017 21:35
Mais qui a parlé de migrants ??? Je pense qu'ils sont bien peu nombreux et qu'ils ne posent pas de problème <br /> Il y a certes des vierzonnais qui sont la cause des problèmes mais aussi des personnes venant de la banlieue parisienne et qui n'ont malheureusement pour elles pas d'emploi <br /> Rappelez vous l'affrontement entre 2 communautés au forum il y a un peu plus de 2 ans<br /> Pour moi il n'y a pas les vierzonnais et les autres mais ceux qui respectent la loi et les autres
V
vierzonitude
27/09/2017 21:57
Mauvaise foi teintée de racisme rampant : où voyez-vous des migrants à Vierzon ? Ou les croisez-vous dans la rue ? Ceux qui sont la cause des soucis sont nés à la maternité de Vierzon !
T
tenirbon
27/09/2017 21:32
Je partage votre analyse, ces nouveaux vierzonnais ou tout au moins une partie de ceux ci semblent être la cause de bien des maux
T
tenirbon
26/09/2017 19:38
Les renforts de police sont plus que nécessaire mais il faut aussi que nos élus et particulièrement le premier d'entre eux fassent preuve de plus de fermeté <br /> La tolérance zéro doit s'appliquer il ne faut rien laisser passer et surtout pas essayer de trouver des excuses aux délinquants majeurs et mineurs<br /> Et on pourrait peut être déjà arrêter de repeupler la ville avec des gens qui sont parfois responsables de ces troubles à l'ordre public
Répondre
R
Rascasse sans épine
26/09/2017 18:56
Les vierzonnais n'avaient qu'à se servir de leur cerveau ! Bien fait pour eux ! <br /> <br /> Des décennies qu'ils votent ROUGE ! Alors que le reste du pays et du MONDE rejette cette idéologie !<br /> <br /> Comment s'étonner après que les divers gouvernements successifs n'aient pas ostracisé cette ville perdue on ne sait ou et habitée par on ne sait qui et dirigée par des élus clientélistes et dogmatiques au possible !<br /> <br /> Bien fait pour eux, dans la vie on n'a jamais QUE CE QUE L'ON MERITE !
Répondre
V
visiteur
26/09/2017 11:56
La preuve est faite que fermer le bowling plus tôt déplacera le problème des bagarres à une autre heure et dans d’autres lieux car la délinquance est aussi palpable en journée à Vierzon. Faudra-t-il un mort pour que l’Etat remédie au manque d’effectifs du commissariat ? Ce n’est pas parce les vierzonnais se sont choisis un maire communiste qu’il faut en matière de sécurité les laisser dans leur m….
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D
Damien
26/09/2017 09:23
Heureusement qu’avec Jupiter tout devait changer pour le mieux. Vraiment ? Et que fait la députée nouvelle du Modem ? Elle va botter en touche en disant que la sécurité de Vierzon est le problème du maire ? Espérons que certains se rendent compte que le bla-bla-bla n’a jamais rien résolu et que les plus grands bla-bla-teurs sont les plus inefficaces.
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L
Limo
26/09/2017 07:50
L'exemple des rixes ou attroupement a plus d'une centaine ou trentaine montre que des effecrifs supplementaires sont indispensable. Pendant que les quelques policiers interviennent , dans des conditions horribles, il n'y en a plus aucun pour patrouiller dans le reste de la ville... Hopital, police, tribunal d'instance, l'Etat est en train de liquider Vierzon. dans ces conditions, pourquoi paierait on nos impots nationaux notamment sur le revenu. Un boycot fiscal serait legitime pour les habitants de vierzon !!! Du moins ceux qui paient des impots...
Répondre
J
JIM
26/09/2017 07:31
Beaucoup de gens à virer de là ...
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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