Dans un tract, la CFT de l'hôpital de Vierzon démêle le vrai du faux, dans une sorte de mise au point pour répondre à certaines attaques. Ainsi, la CFDT de l'hôpital de Vierzon estime qu'il est faux de dire que la maternité va fermer. "Rien n'est encore décidé. L'ARS (agence régionale de santé) demande de prendre des mesures pour limiter les déficits de l'hôpital." Certes, l'ARS n'a pas décidé de fermer la maternité mais c'est une solution qui va de pair avec la fermeture, de nuit, du bloc opératoire. Pas de bloc, plus de maternité. "A faire peur aux usagers, l'activité ne cessera de baisser et la fermeture sera inéluctable, conséquence directe de la patientèle." On voit vers qui se dirige cette attaque, la CGT qui, à peine la réunion close avec le directeur, diffusait cette hypothèse.
Sans être aussi radical que la CGT, la CFDT ne peut pas non plus affirmer que la peur des usagers serait la cause de la fermeture. Ce n'est pas possible de dire cela d'autant que ce scénario n'est pas tombé du ciel et il est possible ! Par ailleurs, la CFDT explique que 2,5 millions d'euros ne suffiront pas à stabiliser l'hôpital comme elle explique que la CFDT est apolitique et qu'elle ne fait pas rien ! En opposition à l'activisme très politisé de la CGT. Mais quand un syndicat en est à s'expliquer sur ce qu'il fait ou pas ou sur ce qu'il est ou pas, on sent Et c'est dommage. C'est là que l'on s'aperçoit que les intérêts syndicaux des uns et des autres, à faire plus de bruit que les autres, ou à en faire moins,