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Vierzonitude

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Hôpital : Vierzon cristallise les luttes des territoires

Publié par vierzonitude sur 23 Octobre 2018, 20:29pm

Hôpital : Vierzon cristallise les luttes des territoires

Finalement, en dehors d'un referendum d'initiative locale organisé simultanément par plusieurs communes, la rencontre nationale des maires et des comités de défense d'hôpitaux, en mairie de Vierzon (une trentaine de personnes) n'a pas accouché d'une montagne d'originalité.

Une pétition en ligne sur change.org, une lettre  à tous les maires de France et distribuée lors du congrès des maires de France à Paris du 20 au 22 novembre, une action d'initiative locale le 1er décembre, dans les villes concernées, un rendez-vous à la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, avec élus et la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité et enfin, des référendums d'initiative locale en même temps dans douze territoires de l'Hexagone, lors du week-end des 26 et 27 janvier 2019.

JT 19/20 Centre-Val de Loire

JT 19/20 Centre-Val de Loire

Le 19/20 du week-end vous propose un reportage de 13 minutes le samedi soir pour approfondir un sujet économique, culturel ou patrimonial sur le territoire et le dimanche soir une analyse de ...

https://france3-regions.francetvinfo.fr/centre-val-de-loire/emissions/jt-1920-centre

Vierzon, épicentre de la résistance à la nouvelle carte hospitalière

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Ils n'acceptent pas les fermetures de services dans leurs hôpitaux : une trentaine de territoires ont décidé de travailler ensemble pour se faire mieux entendre du ministère de la santé. Une ...

https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/vierzon-epicentre-de-la-resistance-a-la-nouvelle-carte-hospitaliere-1540311981

Santé - Cinq actions décidées lors de la Rencontre nationale des maires et des comités de défense des hôpitaux à Vierzon

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Les élus et comités de défenses d'hôpitaux "menacés" de douze territoires en France étaient réunis mardi 23 octobre au matin, à la mairie de Vierzon, pour parler des difficultés des établ...

https://www.leberry.fr/vierzon/sante/2018/10/23/cinq-actions-decidees-lors-de-la-rencontre-nationale-des-maires-et-des-comites-de-defense-des-hopitaux-a-vierzon_13027474.html

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J
JIM
24/10/2018 00:18
On ne sait plus ce qui est vrai ou récupéré dans tout cela. Les uns et les autres semblent tirer la couverture vers leur thèse. Seul point commun utile: garder l'hôpital. Mais on ne sait plus qui est la menace?
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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