Dans la feuille de chou communiste du Cher, 18, Toufik Drif, membre du secrétariat fédéral et maire-adjoint à Vierzon, nous régale d'une réflexion de haute tenue :
On ose à peine imaginer le communisme vierzonnais à l'échelle nationale... Alors parlons-en du communisme du XXIè siècle que la chambre régionale des comptes, à l'échelle locale, a très vite cerné :
situation financière fragile de la ville, anomalies en matière de gestion du personnel, chiffrage des effectifs imprécis, travail effectif moyen des agents à 1.514 heures au lieu de 1.607 heures ,taux d’absentéisme élevé avec arrêts maladie de longue durée préoccupants, mauvaise gestion des véhicules de service, niveau d’investissement très limité et très inférieur à la moyenne nationale, opérations qui maximisent les subventions et les cofinancements en provenance de tiers, importants impayés du service de l'eau, Vierzon championne de la consommation de carburant par habitant...
Quant à dépasser le capitalisme, la bonne blague ! Nos élus déroulent le tapis rouge des financements publics pour des écoles privées à 9.500 euros par an pour cinq ans avec la certitude d'endetter des étudiants à hauteur de presque 50.000 euros ou pour des écoles privées qui n'ont aucun élève (425.000 euros de travaux pour rien).
Le capitalisme ? Vierzon la rouge s'enorgueillit d'une licorne qui fabrique des portefeuilles pour bitcoins sachant que le bitcoin n'est basé que sur de la pure spéculation que rejettent eux mêmes les communistes.... Sans oublier le capitalisme qui permet de construire des plateformes logistiques géantes où sont exploités des salariés avec des salaires de misère.
Et enfin, que dire de nos élus vermillons qui prônent la retraite à 60 ans quand le président de la communauté de communes à 69 ans ne veut toujours pas lâcher son fauteuil de président. C'est à se demander si l'auteur de cette sublime phrase a des lunettes adaptées à sa vue...