Va-t-on trouver des voix dissonantes pour dénoncer l'arrivée avenue de la République d'une agence de courtiers en immobilier ? Scandale ! N'aurait-on pas préféré une poissonnerie ? Un primeur ? Un magasin de vêtements ou de chaussures ? Une quincaillerie ? Parce que si certains s'offusquent d'un sex-shop rue Gallerand, offusquons-nous que des commerces de première nécessité ne s'installent pas en hypercentre.
Parce que comptons alors les commerces qui participent à cette vivacité commerciale d'un hypercentre et regardons de près ce qu'offre l'avenue de la République.
On va nous arguer qu'un opticien, une agence immobilière, un établissement bancaire attire des clients, mais pourquoi les magasins de vêtements, de chaussures, de jouets se retrouvent en périphérie et pas en centre-ville ? Il faudrait donc chasser le sex-shop hors des murs du vieux Vierzon alors créons des zones où certains commerces ne pourraient pas s'y installer.
Regardons la rue Joffre ? A-t-elle repris vie depuis que la CDC paye les loyers ? Cette rue a-t-elle retrouvé un dynamisme commercial ? Hurle-t-on que des débits de boissons soit sur la route des collégiens ? Et même un magasin de jeux vidéos ! Mettons sur la place publique la nécessité d'un débat sur ce que devrait offrir en matière de commerces un centre-ville. Où la qualité serait privilégié à la quantité. Douce utopie...