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Vierzonitude

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Véronique Bartin reprend la Bidauderie

Publié par vierzonitude sur 11 Mars 2024, 15:58pm

Véronique Bartin reprend la Bidauderie

« Je suis très heureuse d’annoncer, qu’au départ en retraite de Mme Isabelle Gobert à la fin de l’été, je reprends en direct la gestion de La Bidauderie", explique Véronique Bartin, dans un communiqué.

"Très attachée à cette terre de mon enfance, je souhaite, entourée de mon mari et de notre fille, consacrer ce bel espace naturel, joyau de Vierzon, au bien être équin et humain. Nous proposerons aux cavaliers de la région de pratiquer l’équitation Alexander® qui permet d’être « bien dans sa tête et bien dans son corps » avec des chevaux « bien dans leur peau ».

L’équitation Alexander® que j’ai conçu au fil du temps rencontre un succès grandissant en France, en Belgique et en Suisse grâce à la trentaine d’enseignants qui ont reçu un label après trois années de formation à Vierzon. Je suis également très heureuse que la Fédération me sollicite très régulièrement pour accompagner dans leur progression les jeunes talents français.

C’est une reconnaissance de la qualité de mon approche et de la pédagogie que j’ai conçue. Il est temps désormais de développer l’équitation Alexander® au quotidien sur le territoire. Très concrètement, dès la rentrée, nous accueillerons des chevaux en majorité au pré.

Nous limiterons délibérément leur nombre à l’hectare pour préserver les prés et tenir compte des évolutions climatiques. Nous proposerons des leçons individuelles ou en petit groupe, encadrées par des entraineurs diplômés d’État et formés au quotidien par mes soins. Je tiens beaucoup à cette pédagogie personnalisée qui tient compte du fonctionnement corporel et mental spécifique à chaque cavalier.

Cet enseignement de qualité c’est ma vision de l’équitation pour le bien être des cavaliers mais aussi, et surtout, pour le bien être des chevaux. Une salle d’échauffement avec ballons et tapis de sol sera à la disposition des cavaliers avant ou après leurs leçons. Progressivement, nous ouvrirons notre lieu à d’autres activités.

Des stages réguliers sur la connaissance des chevaux sont en préparation pour partager les savoirs de spécialistes : éthologues équins, vétérinaires, ostéopathes, masseurs, spécialiste du shiatsu équin. Le bien être équin, cela s’apprend.

La Bidauderie proposera aussi son espace d’accueil et sa salle de formation pour devenir un « tiers lieu éducatif du vivant » ouvert aux associations ou porteurs de projets utiles au bien être humain ou bien être équin. Dans le Sud, une amie a créé un potager partagé dans son écurie, donc pourquoi pas ici au printemps 2025. D’autres nous suggèrent d’installer un poulailler partagé dans les écuries. La terre est bonne ici, il faut la préserver et en partager les fruits ».

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Commenter cet article
M
Mary-Claude GRISON
14/03/2024 22:45
Que l'on peste contre le projet Virtuo qui apportera beaucoup de nuisances, soit. Mais que l'on critique un projet intelligent qui met en osmose l'humain et cheval pour le bien-être des deux, je ne comprends pas. Connaissez-vous les chevaux ? Connaissez-vous la technique Alexander ? Connaissez-vous Véronique Bartin ? Il est peut-être temps d'aller prendre quelques cours pour mieux comprendre ce projet...
Répondre
S
spam
18/03/2024 10:19
Personne ne critique les chevaux et le projet honorable de Mme Bartin, nous sommes même très heureux qu'elle vienne prendre la relève.<br /> Non, on s'inquiète juste du fait que le centre équestre et ses occupants soient perturbés par l'activité de la plateforme logistique. Lumière, trafic, pollution sonore et pollution de l'air.
L
Lemoine
12/03/2024 16:33
«Ce bel espace naturel, joyau de Vierzon»<br /> « des chevaux bien dans leur peau »<br /> « La terre est bonne ici, il faut la préserver et en partager les fruits »<br /> <br /> Est-elle seulement au courant qu'une abomination logistique s'installera en face?
Répondre
S
Simara
12/03/2024 08:54
Le compromis favorable avec les élus de la comcom a fait avaler la couleuvre Virtuo aux propriétaires de la Bidauderie. En voilà certains que la noria de camions et la pollution induite ne semblent pas émouvoir.
Répondre
L
Le Vierzonnais
13/03/2024 16:46
Effectivement, cela n'emeut que peu de gens. Les Bartin sont une famille d'entrepreneurs et de Vierzon depuis toujours. Je suis certain qu'ils sont pour ce projet.
G
Gepatouvu
11/03/2024 17:01
J'espère que la plateforme logistique et ses milliers de camions juste en face de votre centre ne portera pas ombrage à votre activité et à son développement.
Répondre
S
Simara
12/03/2024 08:57
Les enfants des futurs salariés de la plateforme logistique auront le droit de faire de l’équitation gratuitement comme les poids lourds pourront traverser Vierzon gratuitement avec l’autoroute. Serait-ce une nouvelle promesse de Dumon ?

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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