Sur la page facebook de Vierzonitude, l'élu Boris René, ardent défenseur de Virtuo et de ses trois cents emplois promis, s'émeut de la campagne d'affichage des anti-Virtuo. "Une honte de dégrader du mobilier urbain, c'est encore les Vierzonnais qui vont payer le nettoyage", écrit l'élu de la majorité.
On le sent moins investi quand il s'agit de partis politiques ou de syndicats qui maculent le moindre transfo de Vierzon en affichage sauvage. Cela signifierait-il que notre élu aurait une tolérance à deux vitesses : ce qu'il défend ne doit pas être contesté et le reste, il s'en moque.
Il n'y a qu'à marcher dans les rues de Vierzon pour voir que le mobilier urbain est régulièrement "dégradé" (un grand mot) par de l'affichage tous azimuts, en plus encore au moment des élections. C'est sans compter sur les autocollants sur les panneaux de direction et de signalisation.
Mais chut, c'est de la même famille que la majorité alors il ne faut rien dire. Alors oser remettre en doute la parole divine à propos de Virtuo, c'est un crime de lèse-majorité... L'élu ajoute : "Si le collectif veut des procédures et des plaintes sur cet affichage sauvage, je suis votre homme, on pourra rajouter aussi l'utilisation des différents logos protégés sans consentement des propriétaires."
Deux poids, deux mesures...