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Vierzonitude

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Bus : resteront-ils aux mains de la RATP ?

Publié par vierzonitude sur 10 Mars 2024, 20:08pm

Bus : resteront-ils aux mains de la RATP ?

Le Vib’ et Créavib’, c'est-à-dire les transports publics de Vierzon seront-ils toujours exploités par la société STU Vierzon, filiale du groupe RATP Dev, dans le cadre d’un contrat de délégation de service public comme c'est le cas depuis 2011 ?

D'après nos informations, la commission d'appel d'offres de la mairie de Vierzon aurait eu deux dossiers à étudier pour le renouvellement de la concession des bus, RATP Dev et Trans'Dev. Un renouvellement, comme nous l'avons déjà écrit, qui cause des aigreurs d'estomac à certains élus.

La nouvelle concession des bus collent des ulcères aux élus - Vierzonitude

La nouvelle concession des bus collent des ulcères aux élus - Vierzonitude

http://www.vierzonitude.fr/la-nouvelle-concession-des-bus-collent-des-ulceres-aux-elus.html?fbclid=IwAR2syBq0VVupTgd9DTlss89sC_n25a8chbRqNd7QW4sl46Onb0zr2XZfG5c

D'un côté, les transports publics coûtent un bras à la ville de Vierzon qui ne cesse de se dépeupler (25.700 habitants). De l'autre, l'ADN des élus communistes et de leurs amis de la CGT, c'est le service public d'abord. Sauf qu'élus et cégétistes qui sont souvent les mêmes, n'est-ce pas madame le maire, auront peut-être un choix cornélien à faire, avant le conseil municipal du mois d'avril où doit être présenté la nouvelle concession des bus.

Payer moins soulagerait les finances vierzonnaises mais ce serait forcément au détriment du service et plus encore, au détriment des emplois, quelques uns en moins. C'est toujours d'après nos informations, ce qui se dessinerait, plusieurs centaines de milliers en moins mais moins de lignes, moins de chauffeurs, la CGT va adorer.

Quand on sait ça, le commentaire de Boris René, conseiller municipal et élu communautaire prend tout son sens. Voilà ce qu'il a écrit sur la page facebook de Vierzonitude : "On élimine purement et simplement les bus et la concession , puisque le service est hors de prix et que tout le monde s'en plaint. Cela représenterait un budget conséquent pour refaire nos routes dans un état pitoyable et les rendre praticables et sures pour de nouveau usage !"

Carrément ! Et remplacer les bus par des charrettes avec des chevaux, voilà qui compenserait l'énorme fournisseur de gaz à effet de serre que nous prépare notre indétrônable François Dumon, président de la communauté de communes, avec la plateforme géante Virtuo !

Le P.S en rajoute une couche dans sa tribune publiée dans le dernier bulletin municipal : "penser que l'on pourra dépenser moins sans baisser le service est une gageure... Alors, vu le contexte budgétaire, faisons des choix..." Payer moins pour moins de postes, c'est apparemment le choix du P.S.

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V
Votez Asselineau!
11/03/2024 10:43
De toute façon,la concurrence des transports en commun,c'est:<br /> 1:RATP développement(État actionnaire à 100%),tapez 1.<br /> 2:Kéolis(État actionnaire à 98% avec la Caisse des dépôts du Québec),tapez 2.<br /> 3:Transdev(Caisse des dépôts et consignations,donc État,actionnaire),tapez 3.<br /> En conclusion,avec les appels d'offres,les délégations de service public et la concurrence exigés par les directives européennes,à la fin,c'est toujours l'état actionnaire qui gagne!
Répondre
O
Oui
11/03/2024 09:15
Lorsqu'on croise des bus en pleine journée, on constate qu'ils sont souvent pratiquement vides. Le bilan carbone doit être très élevé pour chaque passager ! Il semble évident que ces grands bus ne sont plus adaptés. Ne pourrait-on pas utiliser des modèles plus petits et moins gourmands en carburant ?
Répondre
T
tenirbon
14/03/2024 00:13
Tout à fait d'accord, je croise énormément de bus vides, le service n'est pas adapté à la demande, il y a certainement des économies à réaliser tant financières que d'un point de vue écologique.
A
Alien_Agacé
06/03/2024 23:03
Quoi? un appel d'offres pour les Bus?? s'il y en a eu un pour la plateforme logistique, on aimerait une réponse claire de nos élus...avec des preuves , bien sûr.
Répondre
L
Le Vierzonnais
07/03/2024 18:56
Quel est le rapport? Je sens que votre démonstration va être brillante.

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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