Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


L'enseigne Mim de Vierzon déjà rayée de la carte des magasins !

Publié par vierzonitude sur 21 Mars 2017, 16:30pm

En noir, les magasins localisés autour de Vierzon, en rose la position de Vierzon mais sans l'indication d'un magasin.

En noir, les magasins localisés autour de Vierzon, en rose la position de Vierzon mais sans l'indication d'un magasin.

Comme nous l'annoncions déjà, le magasin Mim de l'Orée de Sologne ne rouvre pas ses portes après le cambriolage dont il a été victime. Mais surtout, la chaîne de magasins souffre d'une difficulté financière, d'un redressement judiciaire qui se traduit par la fermeture de magasins en France. Vierzon semble en faire partie. En tout cas, il n'y a qu'à regarder sur le site de la marque pour s'apercevoir que le magasin de Vierzon n'est déjà plus indiqué.

L'enseigne Mim de Vierzon déjà rayée de la carte des magasins !
Magasins et boutiques Mim - Mode & vêtement femme pas cher | MIM

Magasins et boutiques Mim - Mode & vêtement femme pas cher | MIM

Vous cherchez un magasin Mim près de chez vous ? Vêtements et accessoires femme mode et pas chers, votre boutique Mim vous attend, c'est parti pour le shopping !

https://www.mim.com/fr/magasins-mim

L'enseigne Mim de Vierzon déjà rayée de la carte des magasins !

Après son cambriolage, le week-end dernier, le magasin Mim, à l'Orée de Sologne, ne rouvre pas ses portes. Aucune explication, aucun petit mot sur la porte. Une lectrice de Vierzonitude explique avoir téléphone au service clientèle qui lui a expliqué que, le magasin de Vierzon ne rouvrira pas ses portes. Il faut préciser que le magasin Mim était en redressement judiciaire et que fin février 2017, le tribunal de commerce a étudié les offres de reprise. La boutique Mim de Vierzon ne survira-t-elle pas au cambriolage ou à la reprise des magasins. Ou aux deux. En attendant, une nouvelle boutique est fermée à l'Orée de Sologne avant la fermeture de la Halle aux chaussures le 31 août prochain.

Mim : le tribunal de commerce étudie les offres de reprise

Mim : le tribunal de commerce étudie les offres de reprise

Le tribunal de commerce de Bobigny doit rendre sa décision, ce mardi 28 février, sur l'avenir de la marque vestimentaire Mim. L'entreprise a été placée en redressement et plusieurs offres de r...

http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/metiers/droit-et-justice/mim-le-tribunal-de-commerce-etudie-les-offres-de-reprise_2075561.html

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Vous aimerez aussi :
Il y a 50 ans déjà, l'hôpital ne tournait déjà pas rond...
Il y a 50 ans déjà, l'hôpital ne tournait déjà pas rond...
Ce qu'il y avait avant la maison à pans de bois rue Voltaire
Ce qu'il y avait avant la maison à pans de bois rue Voltaire
Réhabilitation d'un ou deux fours à globe entre 2024 et 2030
Réhabilitation d'un ou deux fours à globe entre 2024 et 2030
L'esplanade de la Française renaturée entre 2026 et 2030
L'esplanade de la Française renaturée entre 2026 et 2030
Pourquoi Véolia a-t-elle besoin de la Sem-Vie pour se faire construire de nouveaux locaux ?
Souriez, puisque tout va très bien !
Commenter cet article
A
Andrée
22/03/2017 06:57
Donc la fermeture était programmée depuis longtemps. <br /> Réellement que font les investisseurs et le propriétaire de l'Orée de Sologne? <br /> Car a y regarder, le site est bien réalisé. Les parkings sont bien agencés et il y a une facilité pour les piétons d'aller d'un magasin à l'autre sans être trop près des voitures. Il est vrai que multiplier les zones commerciales ne multiplie pas les consommateurs. La prochaine ouverture à Bourges d'un grand Leclerc ne va pas aider y compris le commerce de Bourges.
Répondre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

Archives

Articles récents