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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Le Café du théâtre qui ferme à 22 heures les soirs de spectacle, cherchez l'erreur !

Publié par vierzonitude sur 5 Novembre 2016, 14:54pm

Le Café du théâtre qui ferme à 22 heures les soirs de spectacle, cherchez l'erreur !

Le café du théâtre porterait-il mal son nom ? Quel intérêt de s'appeler ainsi si le café en question ferme ses portes à 22 heures, les soirs de spectacle au Mac-Nab comme vendredi soir pour l'excellent spectacle de Valérie Lemercier ? En sortant, on se dit, tiens, on va boire un verre au café du théâtre et pourquoi pas, casser une petite graine en même temps. Et bing ! Fermé. Un comble ! Le café devrait peut-être se nommer le café des couche-tôt. Ça fait quand même plusieurs fois qu'en sortant d'un spectacle du Mac-Nab, on se cogne le nez à la porte... Pas grave, nous direz-vous, les autres bars du quartier étaient ouverts ! Franchement, il serait bon de revoir la philosophie du café du théâtre. Ce n'est pas parce qu'on est à Vierzon qu'on doit nous prendre pour des ringards ! Il serait quand même temps de faire évoluer cette ville dans le bon sens.

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B
Bruno
06/11/2016 17:49
Bon SANDY . moi j'aime bien le pub HEREFORD il y a des jeunes sympa avec qui on peux discuter et échanger sur leur vision de la ville mais si cela est douteux ! au moins eux il reste ouvert pour les clampins Un clampin qui va rayer le café du théâtre de la liste du commerce accueillant
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M
Marcel
06/11/2016 11:59
Et pourquoi, vous n'allez pas au Mac Nab Café directement?<br /> Sur le site du Mac Nab, il est indiqué qu'il est ouvert tous les soirs de spectacles.
Répondre
V
vierzonitude
06/11/2016 12:50
Ah bon, Bricomarché est un bistrot ?
M
Marcel
06/11/2016 12:49
Heureusement que n'avez pas eu envie d'aller à Bricomarché, ils sont fermés eux aussi à cette heure là. :-)
V
vierzonitude
06/11/2016 12:14
Parce qu'on avait envie d'aller au café du Théâtre ! Elle est bien bonne celle-là ! <br />
A
Athos
06/11/2016 11:51
Il ne s'agit pas d'aimer ou de ne pas aimer votre blog, mais d'apporter une utile contradiction, surtout quand vous commencez à déblatérer sur les commerçants. <br /> <br /> Il me semble que la sandwicherie proche du Mac-Nab dont vous avez fait à l'époque une élogieuse promotion (Le Café du Théâtre aurait été flatté d'avoir la même) a rapidement baissé le rideau les jours de spectacles, comme si assurer un service de restauration tard le soir pour "casser une petite graine" n'était à Vierzon pas rentable.<br /> <br /> Alors Vierzonitude, ouvrez un resto ou un commerce, nous verrez qu'il y a une différence entre vos croyances et la réalité, entre vos grands principes et la pratique…
Répondre
V
vierzonitude
06/11/2016 12:23
Vous êtes d'une mauvaise foi très vierzonnaise ! Ce blog est le premier à signaler les nouvelles activités comme il est le premier à signaler les activités qui ferment. Mais vous ne voulez lire que ce qui vous arrange, on croirait un élu de Vierzon ! La sandwicherie près du Mac-Nab n'a jamais prétendu s'appeler la sandwicherie du théâtre. Quand elle a ouvert, Vierzonitude l'a signalé. Quand elle a fermé, Vierzonitude l'a signalé également. Elle n'a jamais prétendu servir des sandwichs aux spectateurs du Mac-Nab. Ce qui n'est pas le cas du café du théâtre qui, pour le spectacle de Valérie Lemercier, a sorti une affichette expliquant que, sur présentation du billet du spectacle, le café du théâtre faisait 10% sur l'addition du restaurant. Ce qui implique que le spectateur ait pu acheter son billet avant et non le jour du spectacle; Ce qui implique aussi qu'il faut dîner avant le spectacle, et non après ! Imaginez qu'enlisant cette pub, c'est ce que Vierzonitude s'est dit, on va pouvoir dîner après le spectacle. Et bien non ! On se couche comme les poules. Alors, quand on prétend ouvrir un resto, un café, à Vierzon, on en assume les conséquences. Chacun sait que le commerce n'est pas chose facile. Vierzonitude n'a jamais prétendu cela. Mais ce n'est pas grave : les autres bars étaient ouverts place Gabriel Péri et ils ont nous ont servi. Sans se poser la question de savoir si c'était rentable ou pas de servir des noctambules qui revenaient d'un spectacle au Mac-Nab. Vierzonitude ne prétend pas avoir des croyances qu'il prend pour des réalités. Il était ce soir-là dans le peau du Vierzonnais lambda qui avait envie de faire travailler un café près du théâtre. Et qui était fermé. Dans ce cas-là, il fau changer de nom : le café du commissariat par exemple. Ou les Messageries pour reprendre l'ancien nom.
A
Athos
06/11/2016 10:19
Belle vacherie votre papier sur ce restaurateur ! <br /> A rajouter sur la liste des commerçants victimes de votre méchanceté.
Répondre
V
vierzonitude
06/11/2016 10:38
Oui mais vous n'aimez pas ce blog pourtant vous enrichissez son nombre de visiteurs. Soyez cohérent avec vous même n'y allez plus !
S
Sandy
06/11/2016 01:10
Vous vous plaignez que les commerces se font rare mais pour tenir il faut des clients alors si il faut ouvrir pour trois clampins qui veulent boire un coup apres un spectacle je comprend que ca coute plus cher que de rester fermer. .. pour rappel le café du théâtre et avant tout une brasserie pas un pub, qui vous propose plein de soirées a thèmes, des bons petits plats et un accueil chaleureux et convivial on peux pas en dire autant du pub heirford un peu plus bas ou la fréquentation et plus que douteuse... bref je pensais que votre but était de promouvoir les bonnes choses de cette ville mais apparemment les descendres fait aussi parti de votre job.... on m'a toujours dis que la jalousie faisait parler les envieux. A bon entendeur!
Répondre
L
lol
05/11/2016 17:04
22h c'est tard pour cet établissement !!, le commissariat ferme bien avant 21H je crois !!,
Répondre
B
Blabla
05/11/2016 16:18
A part critiquer vierzon et ces commercants a longueur de journee....l auteur sait il faire autre chose ???
Répondre
V
vierzonitude
05/11/2016 20:17
Oui il suffit de lire ce blog : Quant à critiquer les commerçants, Vierzonitude explique à longueur de temps qu'ils sont de moins en moins nombreux. C'est sur qu'en restant fermer les soirs de spectacle...
A
Anar
22/10/2015 20:41
A force de lecher des culs tu vas avoir la langue sal
Répondre
C
chat noir
22/10/2015 21:54
T'es méchant anar, pourquoi tu dis ça ?
V
vierzonitude
22/10/2015 21:04
Oui mais j'ai le cul propre

Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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