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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Un an après les attentats à Charlie-Hebdo : 365 jours... sang

Publié par vierzonitude sur 7 Janvier 2016, 07:00am

Je vous mitraille avec ma liberté d'expression, je vous blasphème avec ma liberté des crayons, je vous casse la gueule avec la force de mes mots, je vous encellule avec mes traits même si je ne sais pas dessiner, je vous requiers perpet' avec une seule phrase, je vous bannis du périmètre de l'humain avec un seul adjectif, je vous rééduque avec mon dictionnaire, je vous athéise avec la force de l'existant, je vous convertis avec ma bibliothèque, je vous pacifie avec mes épithètes, je vous transforme en homme avec l'art du récit, je force tous vos traits avec l'art de la caricature, je gomme vos défauts avec l'art du dessin, je repasse vos contours avec mes HB, je vous enveloppe de liberté dans mes papiers journaux, je vous vomis avec mes conjugaisons, je vous désarme avec mon alphabet, je vous ampute de votre sauvagerie avec une seule lettre, je vous défie avec un seul bouquin, je vous barre le chemin avec la littérature, je vous emprisonne avec ma liberté, je vous dissous avec ma liberté, je vous enterre avec ma liberté, je vous neutralise avec ma liberté. Je vous mitraille, de la pire façon qui soit, avec le mépris qui me vrille les entrailles et l'absolue nécessité de vous éradiquer du monde, de vous étouffer, de vous faire étouffer par un trop plein de liberté, d'expression libre, de bonheur d'écrire, de la frénésie de caricaturer, de la pétillance à blasphémer, du goût universel de l'humour. En espérant que vous crachiez vos poumons par ce trop d'oxygène. A vous, bande de connards, sombres abrutis, pauvres enculés. A vous, crevures de l'humanité qui ne méritaient même pas l'enfer, juste la réalité de ce monde que vous conchiez. Je vous punis par le simple fait de résister à la merde qui emplit votre cerveau. Et je serai là, face à l'obscurantisme que vous consommez avec la puissante lumière de ma propre liberté d'expression que je vais, chaque jour, imprimer plus profondément, dans le sens que prend désormais ma vie à vous combattre avec mon arme.

Je vous mitraille avec ma liberté d'expression, je vous blasphème avec ma liberté des crayons, je vous casse la gueule avec la force de mes mots, je vous encellule avec mes traits même si je ne sais pas dessiner, je vous requiers perpet' avec une seule phrase, je vous bannis du périmètre de l'humain avec un seul adjectif, je vous rééduque avec mon dictionnaire, je vous athéise avec la force de l'existant, je vous convertis avec ma bibliothèque, je vous pacifie avec mes épithètes, je vous transforme en homme avec l'art du récit, je force tous vos traits avec l'art de la caricature, je gomme vos défauts avec l'art du dessin, je repasse vos contours avec mes HB, je vous enveloppe de liberté dans mes papiers journaux, je vous vomis avec mes conjugaisons, je vous désarme avec mon alphabet, je vous ampute de votre sauvagerie avec une seule lettre, je vous défie avec un seul bouquin, je vous barre le chemin avec la littérature, je vous emprisonne avec ma liberté, je vous dissous avec ma liberté, je vous enterre avec ma liberté, je vous neutralise avec ma liberté. Je vous mitraille, de la pire façon qui soit, avec le mépris qui me vrille les entrailles et l'absolue nécessité de vous éradiquer du monde, de vous étouffer, de vous faire étouffer par un trop plein de liberté, d'expression libre, de bonheur d'écrire, de la frénésie de caricaturer, de la pétillance à blasphémer, du goût universel de l'humour. En espérant que vous crachiez vos poumons par ce trop d'oxygène. A vous, bande de connards, sombres abrutis, pauvres enculés. A vous, crevures de l'humanité qui ne méritaient même pas l'enfer, juste la réalité de ce monde que vous conchiez. Je vous punis par le simple fait de résister à la merde qui emplit votre cerveau. Et je serai là, face à l'obscurantisme que vous consommez avec la puissante lumière de ma propre liberté d'expression que je vais, chaque jour, imprimer plus profondément, dans le sens que prend désormais ma vie à vous combattre avec mon arme.

Les attentats du 13 novembre n'ont pas effacé ceux du 7 janvier et des jours qui ont suivi. Ils s'y sont ajoutés, avec toute cette lourde horreur qui pétrifie les esprits des vivants et des survivants. Le 7 janvier arrive, c'est bientôt, c'est jeudi, juste au bord de la nouvelle année 2016. Un an déjà, 365 jours qui ont filé à la vitesse de la lumière. Des jours qui ont buté sur ce 13 novembre dont la déflagration n'a pas encore terminé sa course, dans le chagrin bien sûr de ces familles frappées au cœur mais dans la stupéfaction qui a remplacé le bruit des balles et des explosions. Bientôt un an que face à nos écrans de télévision, vissés sur les chaînes infos, nous tenions en haleine notre curiosité qui peut paraître morbide mais surtout, nous tenions à rassurer ce qui pouvait l'être en nous : ce n'était pas possible, pas ici, pas maintenant, pas eux, pas Charlie.  Fatalement, la réalité engloutissait comme un tsunami, les frêles digues de notre humanité. Et face à la mort de ces gens que l'on connaissait sans les connaître grandissait, en nous, l'idée qu'à partir de cet instant, rien ne sera comme avant. Que rien ne pourra être pire. Et nous avions tort. Car le 13 novembre, ce fut pire. Pire par le nombre de victimes et la détermination. Pire, parce que la cible avait changé, elle était désormais chacun de nous, même si le 7 janvier, nous étions tous Charlie déjà. Plus qu'une formule que chacun s'est approprié pour hurler son chagrin, Je suis Charlie a pris une dimension universelle, un bouclier tendu au-dessus de nos principes républicains, celui de la liberté avant de parler de liberté d'expression, celui du droit de vivre malgré ce que l'on pense, celui de nos valeurs démocratiques. Le 7 janvier, nous étions tous anti-militaristes, anti-cléricaux, anti-système, irrévérencieux et noblement amoureux de la satire ou du moins de la liberté fondamentale qui permet d'en user, sans obliger les autres à l'aimer. Quelques mois plus tard, nous étions devenus farouchement amoureux du drapeau tricolore et interprète rigoureux de la Marseillaise. Comme quoi, nous sommes surtout intelligemment homochromiques, caméléons d'une société qui ne l'est pas moins. Jeudi, 7 janvier, cela fera un an que Charlie a dû plier un genou sous les balles de deux malades qui parlent encore, à leur âge, à un ami imaginaire. Et qui tuent pour ce fantasme. A Vierzon, entre autre, les citoyens sont venus se pelotonner autour de leur mairie pour manifester contre la barbarie, pour le droit à la liberté d'expression, à la satire, à l'humour, au blasphème, et en creux, à toutes les libertés dont nous jouissons. A cette occasion, des citoyens brandissaient une plaque Place Charlie, exposée d'ailleurs au dessus du pupitre d'où sortit un discours adapté aux circonstances. Promesse fut faite, par le maire de Vierzon, de trouver une place, à Vierzon, qui s’appellera Charlie. Nous attendons encore. Une promesse de place fut lancée en l'air : le jardin intérieur de l'auditorium, un lieu qui n'est pas public en dehors des heures d'ouverture. Pour un symbole de liberté, autant mettre un oiseau en cage et peindre ses ailes Je suis Charlie. Alors, y-aura-t-il une place Charlie ? Les élus vierzonnais qui ont choisi le 7 janvier, date de l'attentat contre Charlie, pour présenter leurs voeux traditionnels, annonceront-ils la création d'une place Charlie à Vierzon, ou d'une place de la Liberté, ou d'une place machin-chose, pourvu qu'elle rappelle qu'on peut tuer en janvier et tuer en novembre, au nom d'on ne sait plus trop quelle raison, si ce n'est celle de semer la terreur. Alors, à Vierzon, plus qu'ailleurs, ici, nous demandons une place Charlie, une place de la Liberté, une place publique, au grand air, sans porte, sans clefs, sans autorisation à demander. Une place publique pour y respirer dès lors que tant d 'autres ont cessé de le faire, malgré eux, balayés en plein vol de la vie. Et si certains refusent de se reconnaître dans le Je suis Charlie, se reconnaîtront-ils dans la nomination d'une place dont on pourrait discuter pour ne pas y faire le silence, plus ravageur que le bruit, mais pour y entrer, plus profondément en résistance. A Vierzon, plus qu'ailleurs, c'est d'une logique implacable. Messieurs-dames les élus, donnez-nous cette place, nous en ferons la nôtre.

Les attentats du 13 novembre n'ont pas effacé ceux du 7 janvier et des jours qui ont suivi. Ils s'y sont ajoutés, avec toute cette lourde horreur qui pétrifie les esprits des vivants et des survivants. Le 7 janvier arrive, c'est bientôt, c'est jeudi, juste au bord de la nouvelle année 2016. Un an déjà, 365 jours qui ont filé à la vitesse de la lumière. Des jours qui ont buté sur ce 13 novembre dont la déflagration n'a pas encore terminé sa course, dans le chagrin bien sûr de ces familles frappées au cœur mais dans la stupéfaction qui a remplacé le bruit des balles et des explosions. Bientôt un an que face à nos écrans de télévision, vissés sur les chaînes infos, nous tenions en haleine notre curiosité qui peut paraître morbide mais surtout, nous tenions à rassurer ce qui pouvait l'être en nous : ce n'était pas possible, pas ici, pas maintenant, pas eux, pas Charlie. Fatalement, la réalité engloutissait comme un tsunami, les frêles digues de notre humanité. Et face à la mort de ces gens que l'on connaissait sans les connaître grandissait, en nous, l'idée qu'à partir de cet instant, rien ne sera comme avant. Que rien ne pourra être pire. Et nous avions tort. Car le 13 novembre, ce fut pire. Pire par le nombre de victimes et la détermination. Pire, parce que la cible avait changé, elle était désormais chacun de nous, même si le 7 janvier, nous étions tous Charlie déjà. Plus qu'une formule que chacun s'est approprié pour hurler son chagrin, Je suis Charlie a pris une dimension universelle, un bouclier tendu au-dessus de nos principes républicains, celui de la liberté avant de parler de liberté d'expression, celui du droit de vivre malgré ce que l'on pense, celui de nos valeurs démocratiques. Le 7 janvier, nous étions tous anti-militaristes, anti-cléricaux, anti-système, irrévérencieux et noblement amoureux de la satire ou du moins de la liberté fondamentale qui permet d'en user, sans obliger les autres à l'aimer. Quelques mois plus tard, nous étions devenus farouchement amoureux du drapeau tricolore et interprète rigoureux de la Marseillaise. Comme quoi, nous sommes surtout intelligemment homochromiques, caméléons d'une société qui ne l'est pas moins. Jeudi, 7 janvier, cela fera un an que Charlie a dû plier un genou sous les balles de deux malades qui parlent encore, à leur âge, à un ami imaginaire. Et qui tuent pour ce fantasme. A Vierzon, entre autre, les citoyens sont venus se pelotonner autour de leur mairie pour manifester contre la barbarie, pour le droit à la liberté d'expression, à la satire, à l'humour, au blasphème, et en creux, à toutes les libertés dont nous jouissons. A cette occasion, des citoyens brandissaient une plaque Place Charlie, exposée d'ailleurs au dessus du pupitre d'où sortit un discours adapté aux circonstances. Promesse fut faite, par le maire de Vierzon, de trouver une place, à Vierzon, qui s’appellera Charlie. Nous attendons encore. Une promesse de place fut lancée en l'air : le jardin intérieur de l'auditorium, un lieu qui n'est pas public en dehors des heures d'ouverture. Pour un symbole de liberté, autant mettre un oiseau en cage et peindre ses ailes Je suis Charlie. Alors, y-aura-t-il une place Charlie ? Les élus vierzonnais qui ont choisi le 7 janvier, date de l'attentat contre Charlie, pour présenter leurs voeux traditionnels, annonceront-ils la création d'une place Charlie à Vierzon, ou d'une place de la Liberté, ou d'une place machin-chose, pourvu qu'elle rappelle qu'on peut tuer en janvier et tuer en novembre, au nom d'on ne sait plus trop quelle raison, si ce n'est celle de semer la terreur. Alors, à Vierzon, plus qu'ailleurs, ici, nous demandons une place Charlie, une place de la Liberté, une place publique, au grand air, sans porte, sans clefs, sans autorisation à demander. Une place publique pour y respirer dès lors que tant d 'autres ont cessé de le faire, malgré eux, balayés en plein vol de la vie. Et si certains refusent de se reconnaître dans le Je suis Charlie, se reconnaîtront-ils dans la nomination d'une place dont on pourrait discuter pour ne pas y faire le silence, plus ravageur que le bruit, mais pour y entrer, plus profondément en résistance. A Vierzon, plus qu'ailleurs, c'est d'une logique implacable. Messieurs-dames les élus, donnez-nous cette place, nous en ferons la nôtre.

L'église catholique a toujours le mot pour rire. Même si, finalement, ce qu'a déclaré le Pape n'est pas drôle du tout. "Insulter la foi d'autrui" : voilà en gros ce que sont le droit à la caricature, le droit à la moquerie, à l'humour, le droit au blasphème. On ne peut même pas tourner la religion en dérision. Ainsi, le sacré échapperait, au nom de quels lois d'ailleurs, au régime de l'humour et de la liberté d'expression. Finalement, ceux qui voyaient dans le Pape actuel, le signe d'une ouverture d'esprit, peuvent remballer leurs espoirs.  "Si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de poing, et c'est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision !" L'avantage, c'est que la mère en question existe (ou a existé). Que la foi, cela reste du domaine de l'invisible. Cette comparaison est vertigineuse car elle place, selon le Pape, sur le même plan, une croyance et une réalité. Le Pape croit que la croyance suffit pour matérialiser une réalité. C'est dire qu'il prend ses rêves pour une réalité... Il reconnaît qu'on ne peut pas tuer au nom de Dieu. Encore heureux ! Quoi que... Le simple fait que l'église refuse le port de la capote peut être considéré comme une complicité de meurtre... C'est le terme "insulter" qui finalement est le plus insultant. A quel degré le Pape positionne-t-il l'insulte ? Quand on se moque des culs-bénits ? Quand un athée se moque de la religion ? C'est étonnant que la liberté d'expression, chez les catholiques, ne prennent pas en compte la liberté des athées à se moquer de qui ils veulent. On reconnaît là l'église catholique. Courbée sur ses dogmes. N'oublions pas que si des Musulmans ont intenté un procès contre les caricatures de Charlie-Hebdo, combien de procès des catholiques ont-ils intenté à Charlie-Hebdo ? Certes, il évoque la Saint-Barthélémy, massacre déclenché par les catholiques contre les protestants français et qui a marqué le début du XVIème siècle des guerres de religion. Mais la tolérance que prône les religions doit être tournée vers elles et non elles vers nous. C'est oublier que lors de la sortie du film La dernière Tentation du Christ, des cathos extrémistes ont mis le feu à des cinémas. Elle est où la liberté d'expression ? Sans parler récemment d'une exposition et d'une pièce de théâtre, sources de violences... On rêve. Il serait temps que l'église catholique, mais pas qu'elle d'ailleurs, lâche la bride non pas de ses ouailles, libres à eux de se laisser embrigader, de croire. C'est leur droit. C'est leur liberté. Mais que la religion lâche la grappe des athées. Qu'elle se cantonne à la sphère privée. Qu'elle arrête de faire de la politique. La liberté d'expression des catholiques ne les autorise pas à faire supporter leur religion aux athées.Ah, là, tout de suite, c'est moins drôle non ? Si Dieu existe, qu'on nous le prouve.

L'église catholique a toujours le mot pour rire. Même si, finalement, ce qu'a déclaré le Pape n'est pas drôle du tout. "Insulter la foi d'autrui" : voilà en gros ce que sont le droit à la caricature, le droit à la moquerie, à l'humour, le droit au blasphème. On ne peut même pas tourner la religion en dérision. Ainsi, le sacré échapperait, au nom de quels lois d'ailleurs, au régime de l'humour et de la liberté d'expression. Finalement, ceux qui voyaient dans le Pape actuel, le signe d'une ouverture d'esprit, peuvent remballer leurs espoirs. "Si un grand ami parle mal de ma mère, il peut s'attendre à un coup de poing, et c'est normal. On ne peut provoquer, on ne peut insulter la foi des autres, on ne peut la tourner en dérision !" L'avantage, c'est que la mère en question existe (ou a existé). Que la foi, cela reste du domaine de l'invisible. Cette comparaison est vertigineuse car elle place, selon le Pape, sur le même plan, une croyance et une réalité. Le Pape croit que la croyance suffit pour matérialiser une réalité. C'est dire qu'il prend ses rêves pour une réalité... Il reconnaît qu'on ne peut pas tuer au nom de Dieu. Encore heureux ! Quoi que... Le simple fait que l'église refuse le port de la capote peut être considéré comme une complicité de meurtre... C'est le terme "insulter" qui finalement est le plus insultant. A quel degré le Pape positionne-t-il l'insulte ? Quand on se moque des culs-bénits ? Quand un athée se moque de la religion ? C'est étonnant que la liberté d'expression, chez les catholiques, ne prennent pas en compte la liberté des athées à se moquer de qui ils veulent. On reconnaît là l'église catholique. Courbée sur ses dogmes. N'oublions pas que si des Musulmans ont intenté un procès contre les caricatures de Charlie-Hebdo, combien de procès des catholiques ont-ils intenté à Charlie-Hebdo ? Certes, il évoque la Saint-Barthélémy, massacre déclenché par les catholiques contre les protestants français et qui a marqué le début du XVIème siècle des guerres de religion. Mais la tolérance que prône les religions doit être tournée vers elles et non elles vers nous. C'est oublier que lors de la sortie du film La dernière Tentation du Christ, des cathos extrémistes ont mis le feu à des cinémas. Elle est où la liberté d'expression ? Sans parler récemment d'une exposition et d'une pièce de théâtre, sources de violences... On rêve. Il serait temps que l'église catholique, mais pas qu'elle d'ailleurs, lâche la bride non pas de ses ouailles, libres à eux de se laisser embrigader, de croire. C'est leur droit. C'est leur liberté. Mais que la religion lâche la grappe des athées. Qu'elle se cantonne à la sphère privée. Qu'elle arrête de faire de la politique. La liberté d'expression des catholiques ne les autorise pas à faire supporter leur religion aux athées.Ah, là, tout de suite, c'est moins drôle non ? Si Dieu existe, qu'on nous le prouve.

Le bal des faux culs a repris de plus belle. Aussi bien du côté des autorités religieuses que des politiques et surtout, surtout, des médias. Il ne fallait pas s'attendre à ce que Charlie-Hebdo dégaine un dessin de tricot ou de lapin à sa une. La belle unité de dimanche, tout un pays debout, a vite rangé sa belle unité de façade. A commencer par ces crétins de lecteurs qui insultent des dépositaires de presse parce qu'ils n'ont pas leur Charlie ou vont jusqu'à se battre. Pour l'amour de la presse ? Certainement pas. Si en France notamment, les lecteurs se battaient pour acheter des journaux, la presse se porterait cent fois mieux. Et puis, cette cohue aurait été plus noble si les lecteurs, sans doute pris de remords, avaient acheté Charlie avant que l'équipe ne soit décimée.  Mais la sortie du numéro de Charlie a surtout mis en évidence ce que nous craignions tous : chacun a repris ses sales habitudes. Les politiques celles de bavasser et de se différencier du voisin. Celles de vouloir reprendre le leadership, de faire de la politique crasse, de reprendre le chemin des clivages parce que le fonds de commerce des politicards, c 'est de faire tourner leur sombre boutique à tout prix. Du côté des culs bénits de tous les continents, voilà que l'on trouve, (l'observatoire national contre l'islamophobie au sein du CFCM) que la une de Charlie est "provocation" et qu'elle mettait "de l'huile sur le feu". C'est reparti. Quand on vous dit qu'il ne faut croire ni les religieux, ni les politiques, ni tous ceux qui ont un intérêt particulier à prendre la défense d'un journal qu'il exécrait avant. Mais ça sert comme fond de commerce.

Le bal des faux culs a repris de plus belle. Aussi bien du côté des autorités religieuses que des politiques et surtout, surtout, des médias. Il ne fallait pas s'attendre à ce que Charlie-Hebdo dégaine un dessin de tricot ou de lapin à sa une. La belle unité de dimanche, tout un pays debout, a vite rangé sa belle unité de façade. A commencer par ces crétins de lecteurs qui insultent des dépositaires de presse parce qu'ils n'ont pas leur Charlie ou vont jusqu'à se battre. Pour l'amour de la presse ? Certainement pas. Si en France notamment, les lecteurs se battaient pour acheter des journaux, la presse se porterait cent fois mieux. Et puis, cette cohue aurait été plus noble si les lecteurs, sans doute pris de remords, avaient acheté Charlie avant que l'équipe ne soit décimée. Mais la sortie du numéro de Charlie a surtout mis en évidence ce que nous craignions tous : chacun a repris ses sales habitudes. Les politiques celles de bavasser et de se différencier du voisin. Celles de vouloir reprendre le leadership, de faire de la politique crasse, de reprendre le chemin des clivages parce que le fonds de commerce des politicards, c 'est de faire tourner leur sombre boutique à tout prix. Du côté des culs bénits de tous les continents, voilà que l'on trouve, (l'observatoire national contre l'islamophobie au sein du CFCM) que la une de Charlie est "provocation" et qu'elle mettait "de l'huile sur le feu". C'est reparti. Quand on vous dit qu'il ne faut croire ni les religieux, ni les politiques, ni tous ceux qui ont un intérêt particulier à prendre la défense d'un journal qu'il exécrait avant. Mais ça sert comme fond de commerce.

Entre les chefs d'Etat venus défendre en France ce qu'ils interdisent chez eux (la liberté d'expression), et l'hypocrisie d'une certaine presse étrangère qui a été jusqu'à flouter la une de Charlie, on se dit que la liberté d'expression est encore mal barrée. Les Etats-Unis qui ont oublié de venir dimanche est sans doute le summum d'une société trempée dans l'eau bénite jusqu'à en moisir la presse dite libre. Libération explique que sur 534 quotidiens des Etats-Unis, seul le New York post a reproduit en une (et en petit format) la couverture de Charlie.  En Angleterre, on prend la une de Charlie avec des pincettes et un avertissement : "attention, cet article contient l'image de la une du magazine que certains pourraient trouver offensante." Comme si on mettait un bandeau sur le magazine Valeurs Actuelles qui dirait "attention ce magazine contient des idées nauséabondes que certains pourraient offensante."  Enfin, puisqu'il faut s'offenser, d'autres ont trouvé dans la une, la représentation d'un phallus. Luz coupe court : "en tout cas s'il a une paire de couilles sur la tête, il est super bien épile". Il vaut mieux en rire. Sachant qu'en France, rire tue.

Entre les chefs d'Etat venus défendre en France ce qu'ils interdisent chez eux (la liberté d'expression), et l'hypocrisie d'une certaine presse étrangère qui a été jusqu'à flouter la une de Charlie, on se dit que la liberté d'expression est encore mal barrée. Les Etats-Unis qui ont oublié de venir dimanche est sans doute le summum d'une société trempée dans l'eau bénite jusqu'à en moisir la presse dite libre. Libération explique que sur 534 quotidiens des Etats-Unis, seul le New York post a reproduit en une (et en petit format) la couverture de Charlie. En Angleterre, on prend la une de Charlie avec des pincettes et un avertissement : "attention, cet article contient l'image de la une du magazine que certains pourraient trouver offensante." Comme si on mettait un bandeau sur le magazine Valeurs Actuelles qui dirait "attention ce magazine contient des idées nauséabondes que certains pourraient offensante." Enfin, puisqu'il faut s'offenser, d'autres ont trouvé dans la une, la représentation d'un phallus. Luz coupe court : "en tout cas s'il a une paire de couilles sur la tête, il est super bien épile". Il vaut mieux en rire. Sachant qu'en France, rire tue.

A Vierzon, le choc de deux actualités !

A Vierzon, le choc de deux actualités !

En France, la liberté d'exercer sa religion, la liberté de culte, s'accompagne d'un pendant essentiel à la démocratie : la droit à la critique, le droit au blasphème, le devoir même de blasphème. Car pourquoi les religions, TOUTES les religions, seraient-elles exonérées de critiques, de caricatures, de moqueries ? Surtout que, comme on peut le voir sur le carte ci-dessous et sur le document édité par Reporters sans frontières, dans de nombreux pays, le blasphème est puni, même de mort. En France, non, parce que si les religions peuvent s'exercer librement, grâce au principe de laïcité (il va falloir d'ailleurs veiller à ce que la laïcité justement ne cède pas de terrain face aux religions) elles doivent admettre ce qui pourtant devrait être une évidence pour elles : la tolérance. Et puis rappelons que pour les athées et les agnostiques, le blasphème leur est étranger car ils ne croient à rien ou attendent qu'on leur prouve que quelque chose existe. Les caricaturistes de Charlie, assassinés, pratiquaient le blasphème car ils étaient anti-cléricaux autant qu'ils étaient anti-militaristes, anti-racistes et surtout anti-cons. Certains voient dans la foi, l'avenir du monde. D'autres voient dans l'athéisme, la lumière du monde. Une chose est sûre : l'asservissement n'est pas notre tasse de thé. Dieu existe parce que certains y croient et c'est le fait d'y croire qui fait exister Dieu. Parce que s'il existait, à quoi bon y croire ? Croit-on au jour, à la nuit, à la lune, au soleil ? Une chose est sûre : un caricaturiste religieux qui se foutrait de la gueule d'un athée pour sa non-croyance ne se ferait pas flinguer. Ou alors en dessin... Mais un dessin ne tue pas. On a traité les dessinateurs de Charlie-Hebdo de laïcards extrémistes. Ils n'étaient que des pacifistes ivres de liberté qui en usant de cette même liberté, et surtout d'expression, en usant de l'irrévérence, en cherchant toujours jusqu'où ils pouvaient aller trop loin, faisaient rejaillir sur l'ensemble de la société, les bienfaits de vivre dans un pays libre. Et un pays libre, c'est un pays qui n'a de comptes à rendre ni aux religieux, ni aux athées, ni à personne. Un pays qui tolère tout le monde parce que tout le monde tolère la condition de chacun. Si les cons avaient un Dieu... Mauvais exemple, le Dieu des cons existe. C'est d'ailleurs notre malheur : puisqu'il occulte les autres Dieux, ceux en qui certains croient. Personne ne force personne à ne pas croire, personne ne doit forcer les autres à croire. Et ça, nous en sommes sûrs.

En France, la liberté d'exercer sa religion, la liberté de culte, s'accompagne d'un pendant essentiel à la démocratie : la droit à la critique, le droit au blasphème, le devoir même de blasphème. Car pourquoi les religions, TOUTES les religions, seraient-elles exonérées de critiques, de caricatures, de moqueries ? Surtout que, comme on peut le voir sur le carte ci-dessous et sur le document édité par Reporters sans frontières, dans de nombreux pays, le blasphème est puni, même de mort. En France, non, parce que si les religions peuvent s'exercer librement, grâce au principe de laïcité (il va falloir d'ailleurs veiller à ce que la laïcité justement ne cède pas de terrain face aux religions) elles doivent admettre ce qui pourtant devrait être une évidence pour elles : la tolérance. Et puis rappelons que pour les athées et les agnostiques, le blasphème leur est étranger car ils ne croient à rien ou attendent qu'on leur prouve que quelque chose existe. Les caricaturistes de Charlie, assassinés, pratiquaient le blasphème car ils étaient anti-cléricaux autant qu'ils étaient anti-militaristes, anti-racistes et surtout anti-cons. Certains voient dans la foi, l'avenir du monde. D'autres voient dans l'athéisme, la lumière du monde. Une chose est sûre : l'asservissement n'est pas notre tasse de thé. Dieu existe parce que certains y croient et c'est le fait d'y croire qui fait exister Dieu. Parce que s'il existait, à quoi bon y croire ? Croit-on au jour, à la nuit, à la lune, au soleil ? Une chose est sûre : un caricaturiste religieux qui se foutrait de la gueule d'un athée pour sa non-croyance ne se ferait pas flinguer. Ou alors en dessin... Mais un dessin ne tue pas. On a traité les dessinateurs de Charlie-Hebdo de laïcards extrémistes. Ils n'étaient que des pacifistes ivres de liberté qui en usant de cette même liberté, et surtout d'expression, en usant de l'irrévérence, en cherchant toujours jusqu'où ils pouvaient aller trop loin, faisaient rejaillir sur l'ensemble de la société, les bienfaits de vivre dans un pays libre. Et un pays libre, c'est un pays qui n'a de comptes à rendre ni aux religieux, ni aux athées, ni à personne. Un pays qui tolère tout le monde parce que tout le monde tolère la condition de chacun. Si les cons avaient un Dieu... Mauvais exemple, le Dieu des cons existe. C'est d'ailleurs notre malheur : puisqu'il occulte les autres Dieux, ceux en qui certains croient. Personne ne force personne à ne pas croire, personne ne doit forcer les autres à croire. Et ça, nous en sommes sûrs.

Un an après les attentats à Charlie-Hebdo : 365 jours... sang
Maintenant, il ne faut pas mollir. Il faut des actes. Il faut que ça avance. Il faut arrêter de faire chier ce qui ne sont pas d'accord avec les autres et les autres doivent embrasser à pleine bouche la tolérance. Il faut arrêter ces bandes de tarés qui se réclament d'une religion dont ils ignorent tout et surtout le mieux se sentent persécutés parce qu'on critique un Dieu qui ne les a jamais habités et dont les athées se foutent comme de leur première chemise. Il faut arrêter de considérer que la liberté se partage, que certains seraient plus libres que d'autres. Il faut considérer que si,d ans notre République, certains ont le droit de croire,d 'autres ont le droit de ne pas croire, de critique, de débattre, de caricaturer, de se moquer, parce qu'on peut aussi se moquer du pire parce qu'on se sait jamais si le pire est atteint. Il faut des actes, des preuves de ce qui vient de se passer à Paris, en France, dans des pays étrangers, cette communion populaire destinée à maintenir debout un peuple libre, refusant les pressions imposées par une minorité d'abrutis, mais malheureusement une minorité meurtrière. IL ne faut pas, désormais, que les dessinateurs, les caricaturistes, les journalistes aient la trouille de continuer le combat, d'aller au-delà même de ce que faisait Charlie, il ne faut pas avoir la tentation de freiner, de s'auto-censurer, il faut à chaque instant se dire jusqu'où on peut aller trop loin, car à force de se poser cette question, on n'avance plus, on recule. Il faut des actes des preuves de ce formidable élan international incarné par des chefs d'Etat et dont certains Etats présents à Paris n'ont pourtant pas dans leur propre pays, la liberté d'expression chevillée au coeur. Il faut un élan, une envie, il faut entretenir la liberté comme une plante fragile. Il faut user de la liberté d'expression avec les outils d'une démocratie telle que la nôtre. Il n'y a rien de supérieur à la liberté, à toutes les libertés, car il ne suffit pas de croire qu'elle existe, il faut se battre pour qu'elle existe. Il y a une trop grande facilité à croire, mais il y a une véritable difficulté à faire vivre quelque chose d'essentiel pour les êtres humains, et ce qui est essentiel, c'est ce qui permet à un peuple comme le nôtre de pouvoir croire en ce qu'il veut, mais surtout de conserver intact les valeurs qui existent et doivent continuer d'exister. Il faut des actes, des preuves, il faut que la liberté d'expression ne se résume pas à une mobilisation qui ne sera pas suivie d'effet. Elle exige l'investissement de chacun à tout instant.

Maintenant, il ne faut pas mollir. Il faut des actes. Il faut que ça avance. Il faut arrêter de faire chier ce qui ne sont pas d'accord avec les autres et les autres doivent embrasser à pleine bouche la tolérance. Il faut arrêter ces bandes de tarés qui se réclament d'une religion dont ils ignorent tout et surtout le mieux se sentent persécutés parce qu'on critique un Dieu qui ne les a jamais habités et dont les athées se foutent comme de leur première chemise. Il faut arrêter de considérer que la liberté se partage, que certains seraient plus libres que d'autres. Il faut considérer que si,d ans notre République, certains ont le droit de croire,d 'autres ont le droit de ne pas croire, de critique, de débattre, de caricaturer, de se moquer, parce qu'on peut aussi se moquer du pire parce qu'on se sait jamais si le pire est atteint. Il faut des actes, des preuves de ce qui vient de se passer à Paris, en France, dans des pays étrangers, cette communion populaire destinée à maintenir debout un peuple libre, refusant les pressions imposées par une minorité d'abrutis, mais malheureusement une minorité meurtrière. IL ne faut pas, désormais, que les dessinateurs, les caricaturistes, les journalistes aient la trouille de continuer le combat, d'aller au-delà même de ce que faisait Charlie, il ne faut pas avoir la tentation de freiner, de s'auto-censurer, il faut à chaque instant se dire jusqu'où on peut aller trop loin, car à force de se poser cette question, on n'avance plus, on recule. Il faut des actes des preuves de ce formidable élan international incarné par des chefs d'Etat et dont certains Etats présents à Paris n'ont pourtant pas dans leur propre pays, la liberté d'expression chevillée au coeur. Il faut un élan, une envie, il faut entretenir la liberté comme une plante fragile. Il faut user de la liberté d'expression avec les outils d'une démocratie telle que la nôtre. Il n'y a rien de supérieur à la liberté, à toutes les libertés, car il ne suffit pas de croire qu'elle existe, il faut se battre pour qu'elle existe. Il y a une trop grande facilité à croire, mais il y a une véritable difficulté à faire vivre quelque chose d'essentiel pour les êtres humains, et ce qui est essentiel, c'est ce qui permet à un peuple comme le nôtre de pouvoir croire en ce qu'il veut, mais surtout de conserver intact les valeurs qui existent et doivent continuer d'exister. Il faut des actes, des preuves, il faut que la liberté d'expression ne se résume pas à une mobilisation qui ne sera pas suivie d'effet. Elle exige l'investissement de chacun à tout instant.

Ceci est une minute de silence renouvelable à chaque instant.

Ceci est une minute de silence renouvelable à chaque instant.

Il ne faut pas que les douze morts de Charlie-Hebdo ne s'ancrent pas, d'une façon durable, dans l'ADN de Vierzon. Parce que c'est Vierzon, que cette ville a toujours levé le poing et que ce n'est pas le moment qu'elle ne le baisse. Parce que la liberté d'expression doit être un combat quotidien. Il ne faut pas que cet attentat qui a tué des journalistes, des policiers, un correcteur, un agent d'entretien, une psychiatre-chroniqueuse, un organisateur de festival, se dilue dans le temps avec pour unique attache, les souvenirs et la mémoire, même vive. Non. Il ne faut pas que Vierzon hésite, tâtonne, il faut que l'on trouve un lieu, une place, une rue, un endroit, il faut que Vierzon possède sa place Charlie, sa rue Charlie, son lieu Charlie, en hommage à ceux qui ont laissé leurs vies, en hommage à leur mémoire, en hommage à la liberté d'expression que chacun doit avoir à l'esprit et qui ne doit pas sauter à la figure seulement lorsque le sang coule pour la bâillonner. Vierzon a su trouver de la place pour d'autres causes, elle saura sans aucun doute trouver une place pour Charlie. Ce ne doit pas être un acte purement politique, mais un acte citoyen soutenu par les politiques pour que cette ville, pour que Vierzon, trouve un coin d'elle même pour y loger une part de ces autres qui sont, aujourd'hui, une grande part de nous-mêmes.

Il ne faut pas que les douze morts de Charlie-Hebdo ne s'ancrent pas, d'une façon durable, dans l'ADN de Vierzon. Parce que c'est Vierzon, que cette ville a toujours levé le poing et que ce n'est pas le moment qu'elle ne le baisse. Parce que la liberté d'expression doit être un combat quotidien. Il ne faut pas que cet attentat qui a tué des journalistes, des policiers, un correcteur, un agent d'entretien, une psychiatre-chroniqueuse, un organisateur de festival, se dilue dans le temps avec pour unique attache, les souvenirs et la mémoire, même vive. Non. Il ne faut pas que Vierzon hésite, tâtonne, il faut que l'on trouve un lieu, une place, une rue, un endroit, il faut que Vierzon possède sa place Charlie, sa rue Charlie, son lieu Charlie, en hommage à ceux qui ont laissé leurs vies, en hommage à leur mémoire, en hommage à la liberté d'expression que chacun doit avoir à l'esprit et qui ne doit pas sauter à la figure seulement lorsque le sang coule pour la bâillonner. Vierzon a su trouver de la place pour d'autres causes, elle saura sans aucun doute trouver une place pour Charlie. Ce ne doit pas être un acte purement politique, mais un acte citoyen soutenu par les politiques pour que cette ville, pour que Vierzon, trouve un coin d'elle même pour y loger une part de ces autres qui sont, aujourd'hui, une grande part de nous-mêmes.

La liberté d'expression n'est pas à géométrie variable. Comme déjà écrit, ici, elle n'est pas négociable. Mais ne rêvons pas, elle n'est pas non plus acquise, durablement, même ici, même en France, même dans ce pays libre. La liberté d'expression peut à tout moment souffrir de la folie des fanatiques qui confondent la toute puissance d'un Dieu qui les dépasse avec les fondamentaux d'une dictature plus politique que religieuse, un asservissement par l'extrémisme, l'aveuglement, l'étroitesse d'une pensée qui de toute façon ne peut pas prendre beaucoup de place dans des cerveaux amoindris. La liberté rend jaloux. La libre pensée rend dingue. La liberté d'expression engendre des meurtriers car cette liberté d'expression permet aux hommes et aux femmes de s'affranchir de quelques unités de tarés qui n'ont une ambition : asservir pour mieux se servir. Toutefois, la liberté d'expression, à nos portes, chez nous,d ans nos blogs, nos journaux, nos livres, nos réseaux sociaux, est un bien fragile. Qu'il faut défendre envers et contre tout, avec les règles qui la régissent. S'il y a abus, il y a justice. S'il y a trop peu, il y a atrophie. Alors, ne pas se servir de la liberté d'expression, c'est la laisser se faner, se flétrir, se replier sur elle-même. Pas frilosité parfois, par l'effet d'une autocensure de plus en plus drastique, à travers le prisme du politiquement correct aussi, on arrive à ne pas déplier correctement la liberté d'expression qui peu à peu en prend l'habitude. Or, il ne doit y avoir aucune exception, toujours, répétons-le, dans le respect de la personne humaine. Et répétons-le aussi, s'il y a abus, il y a justice. Dans ce pays, les prétoires remplacent les pétoires, même automatiques. Alors, s'il faut défendre la liberté d'expression, il faut le faire avec sincérité. Avec la même foi que certains ont envers une notion d'invisible qui flotterait au-dessus d'eux. Parce que la liberté d'expression n'est pas que la cible d'abrutis confis par une idéologie dont ils ne saisissent pas tout le sens, elle est aussi la cible, au quotidien, d'une érosion par son non-usage ou par l'effet de quelques-uns qui souhaitent en contourner la règle pour éviter de lire à leur sujet des choses qu'ils aimeraient continuer à cacher. Alors, la liberté d'expression ne doit pas souffrir n on plus d'une criante hypocrisie qui consisterait à dire que la liberté d'expression est bonne pour les autres mais pas pour soi...

La liberté d'expression n'est pas à géométrie variable. Comme déjà écrit, ici, elle n'est pas négociable. Mais ne rêvons pas, elle n'est pas non plus acquise, durablement, même ici, même en France, même dans ce pays libre. La liberté d'expression peut à tout moment souffrir de la folie des fanatiques qui confondent la toute puissance d'un Dieu qui les dépasse avec les fondamentaux d'une dictature plus politique que religieuse, un asservissement par l'extrémisme, l'aveuglement, l'étroitesse d'une pensée qui de toute façon ne peut pas prendre beaucoup de place dans des cerveaux amoindris. La liberté rend jaloux. La libre pensée rend dingue. La liberté d'expression engendre des meurtriers car cette liberté d'expression permet aux hommes et aux femmes de s'affranchir de quelques unités de tarés qui n'ont une ambition : asservir pour mieux se servir. Toutefois, la liberté d'expression, à nos portes, chez nous,d ans nos blogs, nos journaux, nos livres, nos réseaux sociaux, est un bien fragile. Qu'il faut défendre envers et contre tout, avec les règles qui la régissent. S'il y a abus, il y a justice. S'il y a trop peu, il y a atrophie. Alors, ne pas se servir de la liberté d'expression, c'est la laisser se faner, se flétrir, se replier sur elle-même. Pas frilosité parfois, par l'effet d'une autocensure de plus en plus drastique, à travers le prisme du politiquement correct aussi, on arrive à ne pas déplier correctement la liberté d'expression qui peu à peu en prend l'habitude. Or, il ne doit y avoir aucune exception, toujours, répétons-le, dans le respect de la personne humaine. Et répétons-le aussi, s'il y a abus, il y a justice. Dans ce pays, les prétoires remplacent les pétoires, même automatiques. Alors, s'il faut défendre la liberté d'expression, il faut le faire avec sincérité. Avec la même foi que certains ont envers une notion d'invisible qui flotterait au-dessus d'eux. Parce que la liberté d'expression n'est pas que la cible d'abrutis confis par une idéologie dont ils ne saisissent pas tout le sens, elle est aussi la cible, au quotidien, d'une érosion par son non-usage ou par l'effet de quelques-uns qui souhaitent en contourner la règle pour éviter de lire à leur sujet des choses qu'ils aimeraient continuer à cacher. Alors, la liberté d'expression ne doit pas souffrir n on plus d'une criante hypocrisie qui consisterait à dire que la liberté d'expression est bonne pour les autres mais pas pour soi...

Ne jamais se taire, dessiner même si l'on ne sait pas, écrire jusqu'aux crampes, hurler ce qui doit être hurlé, débattre jusqu'à plus soif, défendre des idées, ne jamais céder au sérieux, faire vaincre l'humour malgré tout, ne jamais céder du terrain à l'obscurantisme, gratter jusqu'au sang, tout mettre sur la table, se souvenir de tout, garder la mémoire de la lumière, s'arroger le droit de blasphémer, conserver le droit de critiquer, objecter plutôt que tuer, protéger la liberté, protéger l'expression libre, protéger les libres penseurs, ne pas moutonner, ne pas se fondre dans le moule, être un actif du mot, combattre l'épaisse ingérence de la bêtise, avancer même à genou, lire, lire des journaux, lire jusqu'à tomber de fatigue, ne jamais croire de force, ne jamais croire l'invisible, se méfier toujours, garder un oeil sur les autres, parler jusqu'à en perdre conscience, tailler des crayons, acheter des crayons, acheter du papier, écrire sur tout, écrire partout, désarmer les idées, dégoupiller les idéologies, détremper les verrous...  La liberté d'expression ne mérite pas de telles exécutions. La liberté d'expression doit être le gêne commun à tous les hommes libres et le poison qui doit éradiquer les idéologues du vide, de l'infiniment creux et de l'inexistant. La vraie religion est celle de la libre circulation des pensées et des mots, des caricatures et de l'humour. Le reste n'est qu'un dérisoire prétexte de faire le guerre.

Ne jamais se taire, dessiner même si l'on ne sait pas, écrire jusqu'aux crampes, hurler ce qui doit être hurlé, débattre jusqu'à plus soif, défendre des idées, ne jamais céder au sérieux, faire vaincre l'humour malgré tout, ne jamais céder du terrain à l'obscurantisme, gratter jusqu'au sang, tout mettre sur la table, se souvenir de tout, garder la mémoire de la lumière, s'arroger le droit de blasphémer, conserver le droit de critiquer, objecter plutôt que tuer, protéger la liberté, protéger l'expression libre, protéger les libres penseurs, ne pas moutonner, ne pas se fondre dans le moule, être un actif du mot, combattre l'épaisse ingérence de la bêtise, avancer même à genou, lire, lire des journaux, lire jusqu'à tomber de fatigue, ne jamais croire de force, ne jamais croire l'invisible, se méfier toujours, garder un oeil sur les autres, parler jusqu'à en perdre conscience, tailler des crayons, acheter des crayons, acheter du papier, écrire sur tout, écrire partout, désarmer les idées, dégoupiller les idéologies, détremper les verrous... La liberté d'expression ne mérite pas de telles exécutions. La liberté d'expression doit être le gêne commun à tous les hommes libres et le poison qui doit éradiquer les idéologues du vide, de l'infiniment creux et de l'inexistant. La vraie religion est celle de la libre circulation des pensées et des mots, des caricatures et de l'humour. Le reste n'est qu'un dérisoire prétexte de faire le guerre.

Balles tragiques à Charlie-Hebdo, douze morts... La liberté d'expression n'est pas négociable. Le droit à la caricature non plus. La liberté de penser et de dessiner, la liberté de blasphémer, la liberté de critiquer, la liberté de rire de tout est inaliénable. Seule une bande de dégueulasses peut faucher la liberté d'expression à coups de balles.

Balles tragiques à Charlie-Hebdo, douze morts... La liberté d'expression n'est pas négociable. Le droit à la caricature non plus. La liberté de penser et de dessiner, la liberté de blasphémer, la liberté de critiquer, la liberté de rire de tout est inaliénable. Seule une bande de dégueulasses peut faucher la liberté d'expression à coups de balles.

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