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Vierzonitude

Le blog que personne ne lit... mais dont tout le monde parle


Ce vendredi, ça filtre encore aux Forges et route de Paris

Publié par vierzonitude sur 23 Novembre 2018, 19:06pm

Ce vendredi, ça filtre encore aux Forges et route de Paris

MOUVEMENT GILETS JAUNES - POINT DU VENDREDI 23 NOVEMBRE DE 14H00

Barrages filtrants au niveau de :
- Aubigny-sur-Nère : rond-point RD940 (Intermarché)
- Cours-les-Barres : Pont de Givry (face à Fourchambault RD12 / RD40)
- Saint-Germain-du-Puy : rond-point RN142 / RN 151 (Conforama)
- Vierzon : échangeur A71 Vierzon Est (route de Bourges / Les Forges)
- Vierzon : échangeur A20 / A71 Vierzon Nord (route de Paris)

Soyez prudents !

Ce vendredi, ça filtre encore aux Forges et route de Paris
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S
Scoubidou 0404
24/11/2018 01:11
Il serve a quoi les gilet jaunes a part faire chier dans les rond tout le monde ce qui faut cest bloquer les raffinerie directement mais la ya pu personne avec les crs alors enlever vous des rond point et bloquer les raffinerie la sa sera des vraix gilet jaune que la vous vous faite passer pour des loosze
Répondre
T
Toutantax
23/11/2018 21:41
Ils me font rire avec leur Black Friday français. Après avoir payé tous nos impôts, toutes nos taxes et autres prélèvements obligatoires divers, on le prend où le pognon pour ce genre de soldes ? Dans la poche à Macron ? Mais il refuse de l’entrouvrir, pour nous protéger sans doute de tous les oursins qu’elle contient. Il nous fait vivre une politique de grande austérité en cassant ainsi la croissance au moment où la mondiale s’essouffle, y compris en Allemagne. En 2019, cette croissance mondiale va sérieusement s’affaisser. En 2020 et 2021, elle va s’effondrer avec risque d’une nouvelle crise économique majeure. Et ce qui a été utilisé financièrement pour amortir la crise de 2008-2009 n’existe plus pour enrayer la prochaine. Les choix actuels de Mille-Et-Une-Taxes nous mènent droit vers une récession longue et de grande ampleur avec amplification du chômage de masse qui ne sera jamais résorbé au cours de l’actuel quinquennat. Plutôt que d’investir dans Black Friday ou autres dépenses, il y a intérêt à essayer d’économiser pour tenir face à la dépression économique meurtrière quand elle se présentera. Finalement, l’économie c’est comme le climat. A force de trop consommer, ça s’enraye. Peut-être que le Grand Calife va nous créer une nouvelle taxe pour lutter contre l’emballement économique ?
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S
Simon Rodier
23/11/2018 15:43
Le dandyvert propose aussi de développer le bioéthanol à base de betteraves.Il ne vit pas en Beauce car là bas les gens ont le bruit et les odeurs avec les éoliennes et les usines à betteraves.Plus de betteraves,non pas pour nourrir la France,mais pour produire du biocarburant,c'est plus d'engrais,de pesticides,d'assechement de la nappe phréatique et d'appauvrissement des sols.Et si en plus les betteraves sont importées,bonjour le bilan carbone!De Rugy veut copier le Brésil,l'Argentine et l'Indonésie.Il préfère l'agrobusiness à une agriculture paysane et familiale.Il préfère le methane emis par le biogaz à notre nucleaire decarbonne.Ce monsieur donne ensuite des leçons d'écologie au populo.Ces prolos affreux,sales et méchants de la France périphérique.Ces <br /> cassos,ces déplorables.Bravo et merci aux gilets jaunes.Vous êtes la fierté de la France.Soyez fiers d'êtres cette France clope,diesel et bagnole.Ne lachez rien.
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T
Toutantax
23/11/2018 09:25
Ils ne sont pas près d’obtenir quelque chose. Dandyvert confirme ce matin la hausse de la taxe carbone au 1er janvier prochain, malgré la mobilisation des "gilets jaunes". Et la promesse d’annonces par Mille-Et-Une-Taxe mardi prochain ? Attention, méfiance ! On a trop appris à connaître ses coups de com. Ce sera forcément du « à minima » essayant de dégonfler le mouvement. Mais pas de chance pour lui, d’après un sondage révélé hier soir, les Français soutiennent de plus en plus leurs gilets jaunes.
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Vierzon-sur-Mer

Le phare de l'île Saint-Esprit enfonce son regard oblique dans le ciel rond. L'estran met l'île Marie à portée de terre. Le temps d'une marée basse, elle s'attache au continent dans le ronronnement doux de la mer qui revient. De là où s'effrite le sable, Vierzon jette ses dernières lumières dans la bataille de la nuit. Au petit jour, le Bistrot du port déversera ses cales de croissants tièdes sur les habitués de la Renverse, le bateau du père Seb, le premier à sortir, le dernier à rentrer. Le zinc tanné par les manches des cirés jaunes bavarde ses silences imposés : parfois, dans le bistrot salé, il faut faire place au silence pour mieux veiller aux récits. Le café se remplit chaque heure d'une houle synthétique, fait d'humains en partance, en revenance, entre deux horaires. Il y a la crème des commerçants, le dessus du panier des marins-pêcheurs, la haute société retraitée qui confond les larmes et les embruns, pour ce qu'elles ont de souvenirs iodés à retenir dans les filets. Plus loin, près de la capitainerie, la butte de Sion jette un regard circulaire sur l'ensemble de la ville. Elle ressemble, en ce matin d'été, à l'idéal que l'on se fait du bonheur transversal : entre l'impression d'être ancrée ici tout en étant ailleurs. C'est sûr que la mer aimante ce qu'elle touche. C'est sûr que la mer déverse, sur le sillon des fins reliefs, la preuve que sans elle, Vierzon ne serait pas Vierzon. Le marché fourmille, sur les places centrales. Le soleil, déjà chaud, est à marée haute. Une trace de vent raye l'air lourd à porter. Les bistrots sont accoudés à la curiosité de la foule : c'est étonnant comme les terrasses s'étalent, comme elles semblent animées de l'électricité marine qui, une fois coupée, c'est sûr, rend la mer plate comme une rue piétonne. L'étrange idée qu'on se fait d'être ici n'est rien à côté de cette formidable idée d'y être née. La mer a son industrie propre et son économie personnelle. Vierzon sans la mer aurait ressemblé à ces villes moyennes punaisées au centre de la France sans qu'aucun grain de sable ne déborde de son destin. C'est étonnant d'être d'un continent tout en étant relié à la mer, cette faculté d'être à la fois le solide et le liquide, de défier les loirs de la transparence. J'allonge un pas décidé vers les rues que je préfère, les deux-trois cafés où sont sanglés les derniers secrets du jour et qui m'attendent, comme autant de valises à emporter. Plus on s'éloigne du port, dans le ventre de la ville, plus la ville durcit son statut de ville. Plus on s'enfonce dans la terre, plus la terre vous admet. Entre les rives et la tonitruante cité de l'arrière-ville, deux mondes s'affrontes. Ils étaient quatre jadis, quand la ville éclatée en quatre entités distinctes, se disputaient son destin. Quand plus tard, par raison, la ville a noué ses quatre communes indépendantes, chacune d'entre elles a gardé sa ligne d'eau, ses aspects, son nom, sa façon d'être. Etre de Vierzon ne signifie pas être à Vierzon, mais des Forges, de Villages, de Ville ou de Bourgneuf. Les quatre quartiers bruissent pourtant des vagues qui reviennent, je les entends galoper, pour remettre à niveau, la mer avec la terre. Pour remettre l'île Marie dans sa façon d'être une île. Je suis à la terrasse du café « T'as voulu voir... » Brel y a laissé une dédicace amoureuse. Si Vierzon avait la mer, serait-ce encore Vierzon ou une façon d'être Vierzon ?

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